cabaretier
Le cabaretier vend du vin « à assiette » tandis que le tavernier vend du vin « à pot », c'est à dire à emporter.
Vendre du vin "à assiette" signifie le vendre au détail, couvrir la table d’une nappe avec des assiettes et y servir certains mets.
Les cabaretiers appartenaient à la corporation des marchands de vins.
Une déclaration royale de 1680 permit aux taverniers de vendre des viandes qui avaient été cuites à l’avance par les maîtres rôtisseurs ou les charcutiers.
De nombreuses ordonnances défendaient aux cabaretiers de servir à leurs clients de la viande durant le Carême et les vendredis et samedis ; de donner à boire le dimanche pendnat la durée des offices. Celle du 26/7/1777 leur enjoignit de ne tolérer chez eux aucun jeu et de fermer leurs portes à 11h en été et 10h en hiver.
A Paris, le cabaret fréquenté le plus par les étudiants après la Pomme-de-Pin, que Racine, Molière, la Fontaine, ne dédaignaient point, était la Corne, près de la place Maubert.
Les cabarets où se réunissaient les poètes, les littérateurs, les gens d’esprit, furent remplacés, au dix-huitième siècle, par les cafés, où l’on causait mieux et où l’on buvait moins
Sources
Dictionnaire historique des arts, métiers et professions exercés dans Paris au XIIIème siècle d'Alfred Franklin