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Bilan du #ChallengeAZ 2016

10 Juillet 2016 , Rédigé par srose

 

Petit bilan du #ChallengeAZ

C'est la première année où je participe à ce challenge. j'étais un peu inquiète à l'idée de ne pas tenir le rythme ... et je reconnais que des fois j'ai pris du retard !

Mais c'était génial! Je sus très contente d'avoir participé et d'avoir réussi à aller jusqu'au bout.

 

Ce challenge m'a permis :

- de mettre de l'ordre dans des notes que j'avais mises de côté sans trop savoir comment y revenir

- d'orienter mes recherches à venir

- de ranger mes papiers !! d'ailleurs j'ai retrouvé des notes sur des recherches que je ne me rappelais pas du tout avoir faites ...

- de faire connaître mon blog : je ne suis pas du tout douée pour les réseaux sociaux, je balbutie encore et je ne maîtrise pas encore mon blog (je ne sais pas comment on peut faire pour proposer des newsletters par exemple ...)

- de découvrir des blogs très intéressants

 

Bref, que du positif. je recommencerai l'année prochaine !!

Merci à tous ceux qui ont lu mes articles

 

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Z comme ZOUAVE

30 Juin 2016 , Rédigé par srose

Parmi les Frouzinois (de la ville de Frouzins en Haute Garonne), Léon Bergougnan est le seul à avoir incorporé le 1er régiment de Zouave. Il avait 22 ans quand il meurt de ses blessures le 12 mars 1915 à l'hôpital n°52 à Vaulx les Mines dans le Pas de Calais.

 

Le nom de ce régiment m’a intrigué car je l’associais plutôt à des soldats venant de contrées exotiques et effectivement, les zouaves sont des unités françaises d'infanterie légère appartenant à l'armée d'Afrique créée lors de la conquête de l'Algérie par l'incorporation de soldats kabyles. Plus précisément, des soldats issus de la tribu kabyle des Zwawa ou Zouaouna (francisé en Zouave). Mais avec le temps et les divers remaniements des régiments et bataillons de zouaves des soldats issus du continent ont pu intégrer cette armée.

 

Z comme ZOUAVE

Je n’ai pas approfondi encore cette thématique car j’avoue m’y perdre quelque peu …

 

A lire : les carnets de guerre d’Elie Boucher, sergent au 1er régiment de Zouaves

http://www.chtimiste.com/carnets/Boucher/Boucher.htm

 

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X comme XERIGNY

30 Juin 2016 , Rédigé par srose

Encore une nouvelle ville : Xerigny

commune française située dans le département des Vosges, en région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine et appartenant à la généalogie mosellabee de mon mari.

Comment appelle t on ses habitants : des Certiniaciens (mot aujourd’hui inusité)

Cette commune est connue pour la bataille de Xerigny

Paris occupé et les troupes allemandes aux portes de toutes les villes du nord de la France, le gouvernement français demande l’armistice à l’Allemagne.

Au même moment, un ordre du commandement allemand lance une marée d’acier sur les Vosges.

Ce sont 50 chars et 2500 fantassins qui fondent sur Xertigny défendue par des cavaliers et quelques pièces d’artillerie.

Comment faire face? Les ordres du  Commandant de Saint Sernin sont claires et sans équivoque: «Tout repli est formellement interdit ».

Il faut protéger le repli des forces françaises vers l’arrière du front.

 

En fin de matinée, l’assaut est donné par les troupes allemandes, l’enfer s’abat sur Xertigny.

L’église est en feu, les hommes tombes sous les balles et les tirs de mortier.

Le commandant de Saint Sernin se replie avec ses officiers et ses hommes dans l’hôtel de ville qui devient la cible de tous les tirs ennemis.

Ils seront nombreux ce triste jour à avoir donnés leur vie pour la France.

Dans cette bataille, 250 soldats allemands trouverons également la mort.

Avant leur départ les allemands rendront les honneurs militaires aux français tombés aux champs d’honneur.

Sur les ondes de la BBC, depuis l’Angleterre ou il a trouvé refuge, le Général de Gaulle lance son appel à la résistance et au combat...

 

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U comme UGNY

30 Juin 2016 , Rédigé par srose

Je sèche un peu sur cette lettre, j’avoue.

J’ai quand même déniché un village commençant par U dans la généalogie mosellane de mon mari.

Il s’agit d’Ugny, petite commune de 700 habitants du département de Meurthe-et-Moselle.

U comme UGNY

 Le nom d'Ugny semble apparaître historiquement, en l'année 634. Il est alors effectivement fait mention dans le Pago Virdunensi (le pays de Verdun) du toponyme UNICHI

Ugny passa successivement aux mains de la famille de Luxembourg au Xe siècle, avant de signer définitivement son appartenance au Barrois au cours du XIIIe siècle

Le comté de Bar devenant en 1356, duché, fût bientôt, après la mort des prétendants au trône à la bataille d'Azincourt (1415) en pleine guerre de Cent Ans, intégré à la principauté de Lorraine. De là le destin d'UGNY ne cessera d'être lié à la terre du Pays de Haute Lorraine, et cela jusqu'à la conquête par la France au XVIIe siècle

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Y comme YOURCENAR

29 Juin 2016 , Rédigé par srose

J’ai découvert que j’étais une petite-fille d'une cousine au 12e degré de Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine YOURCENAR

En effet nos ancêtres communs sont un couple du XVIème siècle  : Louis Leuridan et Marguerite Bouchery.

 

Y comme YOURCENAR

 

La branche de Marguerite est une branche de censier, de bourgeois, d’avocat, de juge… tandis que ma branche est moins aisée avec ses journaliers, ouvriers, tisserands.

Et c’est là tout l’intérêt de la généalogie à mon avis : comprendre ou du moins tenter de comprendre le pourquoi du comment  une famille aisée au départ peut avoir différents enfants avec un avenir économique somme toute très différent.

Justement parce qu’ils ont plusieurs enfants. Il n’est pas possible que chaque fratrie puisse se développer de la même façon ne serait-ce que parce que l’aîné sera celui qui recevra la terre, ou le titre, ou l’héritage.

Je trouve extrêmement intéressant d’essayer de percer ces énigmes ….

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W comme WC

29 Juin 2016 , Rédigé par srose

Ma belle mère est née en 1935 à Liverdun.

Elle m’a bien expliqué que les « commodités » comme on dit n’étaient pas du tout commodes !

Les WC étaient situés au fond de la cour (les mieux lotis avaient des toilettes à la turque cimentée et d’autres familles n’avaient qu’un seau qu’elles vidaient dans la Moselle à la nuit tombée.

Son grand père avait, sur une fosse cimentée, construit avec des planches une sorte de siège pas très rassurant.

Ma belle mère avait toujours peur que tout ne s’écroule et qu’elle tombe dans la fosse.

Il n’y avait ni chasse bi papiers ; on accrochait au clou du papier journal et des papiers d’emballage.

Quand ça gelait l’hiver, les excréments remontaient en un « beau » monticule !

Et que dire de la vidange des WC le printemps ! le père de ma belle mère utilisait pour ce faire une « popette » : un grand manche avec au bout une casserole : ça faisait une louche et son père l’utilisait pour vidanger la fosse dans des lessiveuses. Et ça cocottait ! il fallait délayer avec du purin car c’était épais et le père allait ensuite porter tout ça dans le jardin ; ça sentait pas la rose mais ça donnait de beaux légumes !!

 

 

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T comme A TABLE

29 Juin 2016 , Rédigé par srose

Maman est née en 1945 à Lille ; elle me racontait que chez elle on ne mangeait pas de beefsteak, c’était trop cher. Ils mangeaient plutôt du rôti de porc, du poulet, de la poule au riz, du bouillon de poule.

Le vendredi, c’était du poisson qui à l’époque était enveloppé dans du papier journal.

Les frites étaient mangées avec de la graisse de cheval.

Les jours de fête : waterzoi et carbonade.

Au petit déjeuner, maman prenait des tartines beurrées et du café (à n’importe quel âge) puis le Banania est arrivé !

Dans le café on mettait des grains de chicorée.

Ses parents mettaient quelquefois dans le café du genièvre, cela donnait la fameuse bistouille, la boisson de l’ouvrier.

Le père de maman mangeait le matin, le midi et le soir de la soupe avec de temps en temps du vieux Lille (fromage type maroilles macéré 3 mois en saumure – ça sentait très fort).

Le grand père de maman mettait de la bière dans la soupe.

On ne buvait pas beaucoup d’eau ; c’était plutôt de la bière.

Quant à moi je me souviens de mes grands-parents paternels qui trempaient dans leur café du matin, des tartines de fromage !

 

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V comme VACANCES

29 Juin 2016 , Rédigé par srose

Ma mère est née en 1945 à Lille. Elle m’a raconté ses vacances enfant : déjà elle avait, un jour à la Toussaint, le 11 novembre, de l’avant-veille de Noël jusqu’à 2 ou 3 janvier, 8 jours à Pâques et les grandes vacances commençaient le 14 juillet, jour de la distribution des prix et de la kermesse, et se terminaient le 30 septembre.

Pendant les vacances d’été, elle allait glaner : les agriculteurs avaient fauché les champs de blé en août et une fois que les meules de blé étaient ramassées, les enfants avaient le droit d’aller chercher les épis de blé qui restaient et les grains de blé qui étaient donnés aux poules.

Glaner n’était facile : les pieds du blé coupé étaient tout durs et tout secs et ça tailladait les jambes.

A 12 ans, maman et sa famille ont découvert Wissant sur la côte dans le Pas de Calais : ils avaient trouvé une petite maison à louer avec une pièce pour manger, une pièce pour dormir, les WC dehors et une cour. Ils partaient avec un couple d’amis, tous entassés (6) dans une petite voiture, une vedette.

V comme VACANCES

Ma grand-mère mettait un franc par jour de côté pendant un an : c’était le prix de la location.

Maman a découvert la mer, la plage et la pêche aux crevettes, les falaises Blanc Nez et Gris Nez, les beignets de Tardinghem, les blokhaus …

Ma belle mère est née en 1935 à Liverdun près de Nancy. Elle m’a raconté qu’ils ne partaient pas pendant les vacances ; à la place elle allait se baigner dans la Moselle avec son maillot en laine tricotée (ça pend la laine une fois mouillée … pour ne pas qu’ils arrivent aux genoux, il fallait les tordre à même la peau).

Le premier maillot en tissu lui a été donné après la guerre par une Américaine. Il fut très apprécié !!

 

 

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S comme SORCELLERIE

29 Juin 2016 , Rédigé par srose

Maman avait une nourrice quand elle était jeune (elle est née en 1945 à Lille).

Sa nourrice était sa voisine, une maraîchère qui avait cultivait les chicons.

Elle était un peu spéciale : elle faisait le tarot et prédisait l’avenir. Elle jetait des sorts et une fois ça a mal tourné car la personne sur qui elle avait jeté un sort est morte …

Elle avait un grand Saint Albert, un grimoire, et avec, elle faisait de la magie noire. Ma mère me racontait que sa nourrice lui faisait choisir les cartes. Tout le monde la disait sorcière.

S comme SORCELLERIE

Un différend un jour a opposé la nourrice de maman et ses parents et du coup la nourrice a jeté un sort à ma grand-mère, lui prédisant qu’elle mourrait en couche lors de sa prochaine grossesse. Mon grand-père n’y croyait pas mais il a quand même eu peur. Et mes grands-parents ont donc écrit au monastère d’Ypres en Belgique pour faire venir des moines et qu’ils bénissent la maison. Ils sont venus en robe de bure marron avec leur goupillon. Ils ont préparé de l’eau bénite, sont allés dans le jardin et ont dit que « ça » venait de là-bas en pointant du doigt la maison de la nourrice. Ils ont fait ce qu’ils avaient à faire, un exorcisme peut être, et sont repartis.

La nourrice est tombée enceinte alors qu’elle était assez âgée et elle est morte en couche … tandis que ma grand-mère, elle, dans le même temps menait à terme sa grossesse, sans problème.

Ça fait froid dans le dos …

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R comme RELIGION PROTESTANTE

23 Juin 2016 , Rédigé par srose

Je me suis aperçue qu’il y a au moins deux « foyers » protestants dans ma généalogie.

Une famille sur Guînes dans le Pas de Calais et une autre à Erquinghem - Lys dans le Nord

J’ai retrouvé un certiain nombre d’informations sur ces deux branches qui n’ont rien à voir entre elles puisque d’un côté cela concerne ma branche paternelle et de l’autre ma branche maternelle.

Sur la famille d’Erquinghem-Lys, les ¾ de la famille BOIDIN sont partis dans la province de Zélande au Pays Bas peu après la révocation de l’Edit de Nantes.

Ceux qui sont restés en France constituent une branche cousine de ma branche maternelle.

Quant à ceux qui sont de Guînes, c’est une branche collatérale d’une branche cousine de celle de mon père (compliqué tout ça) et je n’ai pour l’instant pas de départ massif pour eux, les CAULIER, mais je n’ai pas encore tout épluché.

Je n’en suis qu’à mes débuts pour ces recherches mais j’ai été intriguée par les prénoms (Isaac, Judith, Esther….). Je ne savais pas en effet que les protestants donnaient souvent des prénoms bibliques à leurs enfants. J’ai appris qu’il s’agissait d’un indice pour deviner les origines protestantes d’une personne.

J’ai appris aussi que certains métiers peuvent être des indices en faveur d’une foi protestante aux XVI et XVIIème siècle: colporteur, marchand ambulant car ce sont des métiers qui ont permis de faire circuler des livres « interdits ».

De même après la révocation de l’édit de Nantes, des métiers comme officiers, notaires, juges, avocats étaient interdits aux protestants ; donc s’il y a des métiers de ce genre dans une famille connue pour son protestantisme à cette époque c’est qu’il  y a eu abjuration.

Pour en revenir à la famille de Guînes : il y avait là-bas un temple protestant qui pouvait accueillir jusqu’à 3000 personnes ; il était l’un des plus vaste de France. Il fut détruit en 1685. Il était situé à l’emplacement de l’actuel garage, rue Joffre.

Le premier pasteur de ce village était Jean Baptiste BUGNET qui arriva en 1623 et le dernier fut Pierre TROUILLARD qui s’est exilé en Hollande en 1687. D’après les registres d’état civil, entre 1668 et 1685, il y avait à peu près 25% de la population qui était de confession protestante.

 

J’ai trouvé un site (en néerlandais) qui retranscris les registres protestants de Guînes : http://www.grijsbaard.nl/Guines/StartGuines.html

A suivre …

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