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La vie d'un simple d'Emile Guillaumin

16 Juin 2024 , Rédigé par srose

 

La vie d’un simple d'Emile Guillaumin

La vie d’un simple, publié en 1904, n’est pas une autobiographie, mais un vrai roman sur la vie paysanne en France dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Criant de réalisme, on parcourt la seconde moitié du 19ème siècle avec Etienne Bertin, dit Tiennon, paysan du Bourbonnais qui nous conte ses peines et ses joies, ses espoirs et sa vie de tous les jours. On comprend mieux la dureté de la vie paysanne : un métier rude, soumis aux aléas climatiques et au bon vouloir des propriétaires fermiers, une vie sans grand espoir d’évolution sociale ou même simplement d’amélioration du quotidien. Mais une vie émaillée malgré tout de petits instants de bonheur, certes rares et fugaces mais vivifiants.

Guillaumin nous montre très bien que les paysans, du moins les journaliers et les métayers sont trop pauvres pour s'instruire – l’école n’est pas encore gratuite et obligatoire pour Tiennon. Leurs maîtres ne veulent de toute façon pas qu'ils s'instruisent , à quoi cela leur servirait il? De ce fait, ils sont analphabètes, comptent mal, se font avoir … ; ils sont corvéables à merci, vivent dans des taudis et peuvent être renvoyés au bout de quelques années de bail et de bons et loyaux services à la moindre contestation tout à fait légitime !

 

La vie d'un simple d'Emile Guillaumin

Léon Lhermitte La Paye des moissonneurs 1882
Huile sur toile RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski
 

On se rend compte aussi que s’ils n’ont pas la santé, ils sont une charge pour la famille et meurent très vite dans la plus grande misère, que le médecin est coûteux et qu’ils ne font appel à lui qu’en toute dernière extrémité et souvent bien trop tard. 

Le travail des enfants est une triste réalité que Tiennon déplore d’ailleurs mais comment faire autrement ? Guillaumin nous montre une amélioration timide à ce sujet grâce à la loi de 1841 puis celle de 1882 mais loin d’être suffisante…

La révolution de 1848 et la guerre de 1870 sont évoquées en filigrane; l'avènement de la République suscite des espoirs chez certains mais qu'en reste il au bout du compte?

Enfin le livre nous montre le l’arrivée du train puis de l’automobile et le sentiment mitigé que ce progrès suscite auprès des paysans ainsi que les nuisances que cela entraine fatalement. On voit l'avancée de l'industrialisation et l'exode rural qui s'ensuit. Tous ces bouleversements que Tiennon subit de près ou de loin.

 

A lire et relire pour mieux appréhender le quotidien de nos ancêtres paysans.

 

Ce livre fut un événement à la fois littéraire et sociologique car pour la première fois un paysan accédait à la littérature et évoquait la réalité du quotidien par la voix de son protagoniste principal, un petit paysan du nom de Tiennon, métayer de son état. Emile Guillaumin est lui-même paysan dans ce même bourbonnais et syndicaliste agricole ; il a écrit son livre en s’inspirant des diverses personnes qu’il a côtoyées dont un voisin qui servit de modèle pour le personnage de Tiennon.

« Le père Tiennon est mon voisin : c’est un bon vieux tout courbé par l’âge qui ne saurait marcher sans son gros bâton de noisetier. Il m’a conté toute sa vie par tranches, elle n’offre rien de bien saillant : c’est une pauvre vie monotone de paysan, semblable à beaucoup d’autres. Il a eu ses heures de joies ; il a eu ses jours de peine ; il a travaillé beaucoup ; il a souffert des éléments et des hommes, et aussi de l’intraitable fatalité ; il lui est arrivé d’être égoïste et de ne valoir pas cher ; il lui est arrivé d’être humain et bon » 

 

La vie d'un simple d'Emile Guillaumin

Emile Guillaumin devant sa ferme à Ygrande dans l'Allier

 

Né en 1873 dans l’Allier, Émile Guillaumin n’a jamais quitté son village d’Ygrande et la culture de ses trois hectares de terre. Cinq années d’école primaire lui ont fait découvrir une passion : l'écriture : il a écrit des poèmes en patois, puis des articles et des romans qui ont rencontré un vif succès.  La vie d’un simple a même été nommé au prix Goncourt 1904. Il mourra en 1951.

L'ensemble de ses livres nous offre un témoignage précieux sur la vie rurale du 19ème et du début du 20ème siècle.

 

 

A NOTER

Le "métayage" est le nom que l'on donne à la location d'une propriété rurale sous la condition que le métayer en partage les récoltes avec le bailleur.

Les métayers possédaient une compétence technique, ils pouvaient détenir du matériel agricole et une partie des animaux mais pas systématiquement. En tous les cas ils disposaient rarement de l’ensemble de leur capital d’exploitation : bœufs et moutons leur étaient loués par le propriétaire, avec partage de la moitié du croît (laine, toisons et agneaux pour les ovins,veaux et laitages pour les bovins).

Toute la production du métayer était passée au peigne fin avant qu’il puisse disposer de sa part. Le métayer au final n’était pas libre de disposer de son bétail et il était assujetti à des charges importantes

Les métayers se sont en fait appauvris tout au long du 18 et 19ème siècle ; d'ailleurs le personnage de Jacquou le Croquant souligne bien, sous la plume d’Eugène Le Roy, la détresse des métayers du Périgord, en cours de prolétarisation au début du XIXe siècle.

 

 

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Mémoires d'un paysan bas breton de Jean Marie Déguignet (1834-1905)

2 Août 2020 , Rédigé par srose

 

 

 

Jean-Marie Déguignet est né en 1834 dans une famille bretonne très pauvre. Il a grandi dans un milieu "où presque personne ne savait lire ou même parler un mot de français". Mais, dévoré par le désir de s'instruire, le petit vacher misérable apprit d'abord seul à lire et à écrire.

Après s'être engagé dans l'armée, il prit part à presque toutes les campagnes de Napoléon III, de l'Italie au Mexique en passant par Jérusalem qu’il visita en « touriste ».

Anti cléricaliste et républicain convaincu, il revient en Bretagne avec pour tout objectif de se suffire à lui-même. Le destin en décida autrement : il se maria un peu contraint et forcé et devint tour à tour agriculteur, assureur, buraliste. Ruiné et oublié de tous, il mourut en 1905 à l'hospice dans le plus grand dénuement peu après avoir achevé la rédaction de ses mémoires.

Ses écrits sont un réel témoignage des mœurs de l’époque. On y découvre le poids énorme de l’église et des superstitions dans la façon de raisonner et d’agir de ces paysans et de ces petits bourgeois. Les nouveautés font peur et sont l’œuvre du malin, aller à l’encontre des traditions ne peut être que mauvais, essayer de comprendre le monde est un pêché.

Bref, je suis certaine que ce portrait sans concession de la Bretagne du 19ème siècle se retrouve dans n’importe quelle région de France.

A lire impérativement !

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Vies oubliées - Au coeur du 18ème siècle - Arlette Farge

1 Mars 2020 , Rédigé par srose

 

 

Vies oubliées - Au coeur du 18ème siècle - Arlette Farge

 

Comment saisir les vies oubliées, celles dont on ne sait rien ? Comment reconstituer au plus près l’atmosphère d’une époque, non pas à grands coups de pinceau, mais à partir des mille petits événements attrapés au plus près de la vie quotidienne, comme dans un tableau impressionniste ?


Arlette Farge offre ici ce qu’on appelle les « déchets » ou les « reliquats » du chercheur : ces bribes d’archives déclarées inclassables dans les inventaires, délaissées parce que hors des préoccupations présentes de l’historien. Ce sont des instantanés qui révèlent la vie sociale, affective et politique du siècle des Lumières. Prêtres, policiers, femmes, ouvriers, domestiques, artisans s’y bousculent.


De ces archives surgissent des images du corps au travail, de la peine, du soin, mais aussi des mouvements de révolte, des lettres d’amour, les mots du désir, de la violence ou de la compassion.
Le bruit de la vague, expliquait Leibnitz, résulte des milliards de gouttelettes qui la constituent ; Arlette Farge immerge son lecteur dans l’intimité de ces vies oubliées. Une nouvelle manière de faire de l’histoire.

 

Historienne du XVIIIème siècle, directrice de recherches au CNRS-EHESS,  Arlette Farge est l'auteure d'une trentaine d'ouvrages dont Essai pour  une histoire des voix et La déchirure. Souffrance et déliaison sociale au XVIIIe siècle aux éditions Bayard.

 

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L'étoffe du diable, une histoire des rayures et des tissus rayés par Michel Pastoureau

15 Août 2018 , Rédigé par srose

 

L'étoffe du diable, une histoire des rayures et des tissus rayés par Michel Pastoureau

 

 

Le vêtement tout a long des siècles est un marqueur social assez simple à utiliser : à tel groupe social tel type de vêtement, de couleur, d’accessoire ou d’étoffe.

  

L’uni et le rayé par exemple : au Moyen Age le rayé a une connotation négative, voire maléfique. C’est le motif (avec le tacheté ou le damier) de la transgression de l’ordre social, de la malhonnêteté, de la perfidie. C’est ainsi que seuls ceux que l’on doit éviter peuvent, voire doivent s’habiller ainsi : les prostituées, les condamnés, les bouffons, les bourreaux, les lépreux … ou tout simplement les pesonnes dites de condition inférieure : : les serfs, les valets de cuisine ou d’écurie, les serviteurs de bouche etc.

 

 

Ainsi les clercs n’ont pas le droit de porter des étoffes rayées ou à damiers : en 1310 à Rouen  un certain Colin d’Aurrichier, savetier et « que l’on disait estre clerc » fut condamné à mort parce qu’il était marié et qu’  « il avait esté pris en habit rayé ».

Cette méfiance du rayé s’étend même au règne animal : les chevaux dont la robe n’est pas unie dévalorisent ceux qui les chevauchent ; de même dans le Roman de Renart,  « les animaux à pelage roux, tacheté ou rayé constituent le clan des menteurs, voleurs, lubriques et cupides ».

 

On peut supposer que visuellement, l’œil est attiré immédiatement vers ces motifs et de ce fait on peut voir plus facilement dans un espace donné les personnes à éviter.

 

 

A partir de la fin du XVe siècle et du début du XVIe,  la rayure perd peu à peu sa connotation diabolique, mais reste un marqueur social fort puisqu’elle devient “le signe premier d’une condition servile ou d’une fonction subalterne »  qui existait déjà auparavant mais qui va se développer et s’étendre à toutes les fonctions subalternes domestiques (par exemple le caricatural gilet rayé du majordome jusqu’au 19ème siècle et même plus) et militaires.

 

  

Dans le même temps va se se développer aussi à cette époque une “rayure aristocratique” que l’on retrouve sur les manches et les chausses des jeunes nobles italiens notamment.  Mais à chacun sa rayure, alors que la rayure aristocratique est verticale, celle des serviteurs est horizontale. Quelques rois vont donner l’exemple (François 1er ou Henri VIII).

 

 

 

Puis vient le 18ème siècle et la mode des rayures romantiques et révolutionnaires.

 

La rayure est en effet prisée des révolutionnaires américains et devient le symbole de la liberté et de la révolution. Nos révolutionnaires français emprunteront également ce motif, signe patriotique par excellence et l’utiliseront dans tous les emblèmes de la Révolution.

 

 

 

Au 19ème siècle le rayé s’identifie à l’hygiène en envahissant les vêtements de nuit et sous vêtement et détrônant même la couleur blanche.

  

Et au 20ème, il devient le symbole des loisirs (monde de l’enfance, vogue balnéaire de la rayure, maillots rayés des sportifs).

 

 

L'étoffe du diable, une histoire des rayures et des tissus rayés par Michel Pastoureau

 

 

Ce qui ne va pas empêcher de conserver ce motif pour des identifications encore négatives : le costume des bagnards.

 

 

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Comment présenter sa généalogie?

8 Janvier 2018 , Rédigé par srose

Comment présenter sa généalogie d'Alain Rouault

"Retrouver ses ancêtres dans les archives, c’est bien. Pouvoir montrer le résultat obtenu à sa famille, c’est encore mieux, c’est la cerise sur l’arbre généalogique !

Mais comment faire et surtout comment découvrir tout les possibles ?

Les généalogistes 2.0 trouveront dans ce guide de nombreuses pistes, connues ou plus confidentielles, pour faire imprimer leurs arbres. Les programmes et sites Internet sont décortiqués, leurs fonctionnalités de création d’arbres analysées, les professionnels de l’impression ou de la conception graphique recensés : tout est là pour aider à la décision. 

Quant à ceux qui préfèrent réaliser leur arbre à la main, ils découvriront au fil des pages un florilège de supports et de fournisseurs possibles, selon le type de généalogie pratiqué et selon le rendu souhaité.

Enfin, une partie de l’ouvrage détaille les présentations généalogiques plus intimes, plus originales, voire déconcertantes."

 

 

Comment présenter sa généalogie?

 

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Non ce n'était pas mieux avant de Johan Norberg

17 Décembre 2017 , Rédigé par srose

"Non ce n'était pas mieux avant" de Johan Norberg

Chaque jour, à la télévision, dans la presse, sur Internet et dans la bouche des hormmes politiques, nous sommes abreuvés du même discours catastrophiste : le chômage, la pauvreté, les désastres environnementaux, la faim, la maladie et la guerre sont partout. Et pourtant!

Pourtant, l'humanité a fait davantage de progrès au cours des cent dernières années que depuis l'apparition d' Homo sapiens. Pourtant, l'espérance de vie a plus que doublé au XXe siècle, alors qu'elle n'avait pas significativement évolué auparavant. Pourtant, la pauvreté a davantage reculé au cours des 50 dernières années que pendant les 5 siècles qui ont précédé.

Contrairement aux idées reçues, l'humanité a connu, au cours des dernières décennies, un progrès et une amélioration de ses conditions de vie sans précédent . Quel que soit le critère considéré, on peut sans conteste affirmer que "c'est mieux maintenant". Et il y a même toutes les raisons de croire que ce sera encore mieux... demain.

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Retrouver un ancêtre blessé en 1914-1918

29 Octobre 2017 , Rédigé par srose

de Sandrine Heiser

"Sur huit millions de combattants français de la Grande Guerre, quatre millions ont été blessés, dont la moitié au moins à deux reprises, et 700 000 ont été réformés pour invalidité. Autant dire que toutes les familles ou presque sont concernées. Dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre, le service de Santé des Armées a montré comment il avait du à cette époque s'adapter aux conditions médicales "hors normes" du conflit.
Tant publiques que privées, des archives permettent de retracer le parcours d'un ancêtre blessé et soigné, mais elles sont réparties sur l'ensemble du territoire français, voire au-delà pour les soldats alsaciens-lorrains qui ont combattu du côté allemand. Il est ainsi difficile, pour celui qui cherche un aïeul, de se retrouver sans guide dans la masse des fonds et des sites d'archives disponibles.
Ce livre indique donc la démarche et les documents à consulter en fonction de leurs lieux de conservation. Grâce aux exemples illustrant chaque type de recherche, le généalogiste découvrira les nombreuses pistes qui s'offrent à lui. Une façon, en retrouvant toutes ces informations biographiques, de rendre hommage à cet ancêtre soldat qui a gardé dans sa chair les traces de son dévouement".

 

Retrouver un ancêtre blessé en 1914-1918

 

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Lille hier / aujourd'hui

29 Octobre 2017 , Rédigé par srose

De Kévin Labiausse

"Traverser le seul XXe siècle en confrontant les cartes postales anciennes de Lille et leurs reconductions modernes confirme l’incroyable et perpétuelle métamorphose de la ville, que celle-ci ait été subie à cause des circonstances de l’histoire ou délibérément souhaitée par l’administration municipale. S’il reste peu de traces des premières heures de la cité, la Grand Place ramène le promeneur au forum médiéval et dévoile son chef d’œuvre architectural, la Vieille Bourse, témoignage de la vocation marchande de la ville. Les rues sauvegardées du Vieux-Lille aux façades richement sculptées conduisent vers d’anciens rivages animés qui débordaient de marchandises comme le quai de Wault, devenu lieu de flânerie. Les grands boulevards bordés de platanes et investis par la bourgeoisie du Second Empire rappellent le Paris d’Haussmann tandis que les immeubles destinés à effacer les stigmates de la Première Guerre mondiale alternent entre la vogue de la géométrisation et une décoration locale qui résiste à la tentation de l‘avant-garde. Tel un archéologue, l’amateur devra décoder autant qu’il découvrira les strates, historiques et contemporaines, de l’urbanisme du centre de Lille dont l’hétérogénéité fait à la fois sa richesse et son intérêt".

Lille hier / aujourd'hui

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Hiérarchie et ascension sociale de nos ancêtres paysans du 16 au 18ème siècle

5 Août 2016 , Rédigé par srose

De Thierry Sabot (édition Thisa)

Autrefois, beaucoup de gens vivaient à la campagne. Des nobles, qui n’habitaient pas forcément un château ou un manoir, des bourgeois, des rentiers, des ecclésiastiques, des officiers royaux et de seigneurie (notaires, greffiers…), un médecin, parfois un maître d’école, des marchands, des artisans, et surtout une masse de paysans.

En effet, si la population française était composée de plus de 80 % de ruraux, près de trois habitants sur quatre de la campagne étaient des travailleurs de la terre. Ceux-ci constituaient le fondement même de la société de l’ancienne France, d’abord parce qu’ils produisaient l’essentiel de la richesse du pays, ensuite parce que la vie du village dépendait avant tout de leur travail dans les champs et dans les fermes.

Mais la paysannerie, loin d’être uniforme, apparaît extrêmement variée. Si l’on s’en tient aux critères de la profession, du revenu, de la propriété ou de la fortune, la situation socio-économique des paysans paraît simple et fortement hiérarchisée : une majorité de « petits » (manouvriers, petits laboureurs, vignerons…), et une minorité de « gros » (fermiers receveurs de seigneurie, fermiers laboureurs, marchands laboureurs…). En réalité, la place occupée par chacun dépend de critères plus complexes, où interviennent le travail, le mérite, l’instruction, l’ambition, les relations et la mobilité.

Avec ce fascicule, nous allons découvrir la situation de chaque catégorie de paysans, de chaque profession, sur l’échelle sociale. À travers quelques exemples, nous allons voir comment, sur plusieurs générations, les familles d’agriculteurs pouvaient s’extraire de leur condition, s’élever socialement ou parfois régresser.

 

Hiérarchie et ascension sociale de nos ancêtres paysans du 16 au 18ème siècle

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Journal d un curé de campagne au XVIIe siècle

10 Juillet 2016 , Rédigé par srose

Par Alexandre Dubois, curé de Rumegies (59) de 1686 à 1739.

Permet d'avoir de nombreuses informations sur la vie quotidienne dans le Hainaut au XVIIIè siècle

quelques extraits à consulter sur https://books.google.fr/books?

Journal d un curé de campagne au XVIIe siècle

 

 

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