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Le valet de charrue

20 Septembre 2014 , Rédigé par srose

Le valet de charrue était un domestique de ferme chargé d'une manière générale des travaux de culture dans les champs et non de l'étable ou de l'écurie

Il était chargé de l'entretien de la charrue et des diverses pièces de l'attelage; il attelait les bœufs à la charrue et la dirigeait pour creuser le sillon

Il occupait le premier rang dans la hiérarchie des ouvriers agricoles. Il se louait à l'année, à la Saint-Michel, à un gros exploitant possédant charrue, herses, chevaux et bœufs de labour.

 

 

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Le voiturier

10 Novembre 2013 , Rédigé par srose

Ou charretier

Transporteur de marchandises au moyen de chevaux et de charettes

 

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Le manouvrier

3 Novembre 2013 , Rédigé par srose

Les manouvriers, manœuvres, brassiers ou journaliers sont des paysans qui travaillent de leurs mains, pour le compte d'autrui,avec des outils rudimentaires en bois, parfois relevés de fer (bêche, fourche, faucille, rarement une faux). Ils se distinguent surtout par le fait qu’ils ne possèdent pas de bêtes de labour, de trait, de somme, ou même de bât et n’ont jamais de cheval.

Dans le sud de la France, on parle de brassier et dans le nord de manouvrier.

 

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Le charretier

3 Novembre 2013 , Rédigé par srose

Le charretier

 

Ou chartier ou encore voiturier

Avant que l'industrie ne se généralise, le charretier transportait des marchandises au moyen de chevaux et de charettes.

On enjoignit de bonne heure les charretiers de faire peindre en gros caractères leur nom et leur adresse sur le devant de leur tombereau et sur le collier de leur limonier (cheval ou mulet attelé entre les limons d'une voiture).

Un manuel imprimé au 18ème siècle leur recommande de faire tirer tous leurs chevaux également, de se servir du limonier à propos, de prendre leurs précautions pour les tournants quand ils conduisent plusieurs chevaux ...

manifestement ces recommandations ne sont guère respectées : Sébastien Mercier écrit vers 1780 : "les charrettes à Paris s'accrochent éternellement ... Si un cheval fait un écart, le charretier le redresse à grands coups de fouet ... Des lois en faveur des chevaux honoreraient le législateur en France et rendraient le peuple meilleur. Rien de plus hideux et de plus féroce que nos charretiers".

Sources : Dictionnaire historique des arts, métiers et professions exercés dans Paris depuis le 13è siècle de Alfred Franklin

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Le cantonnier

3 Novembre 2013 , Rédigé par srose

Le cantonnier

Le cantonnier était préposé à l’entretien des routes ou des voies ferrées et de leurs abords.

Du XVIIe au XVIIIe siècle , les routes étaient entretenues par la corvée (obligation faite aux paysans de consacrer plusieurs jours de travail à ces tâches).

Pierre Marie Jérôme Trésaguet, intendant de la généralité de Limoges, a l’idée de mettre en place en 1764 des baux d’entretien de routes, qui sont découpées en cantons. Les ouvriers sont alors appelés des cantonniers :  le bail d’entretien des chemins dans la province du Limousin dispose dans son article 1er. : "Toutes les parties de routes comprises au présent bail seront entretenues en état de perfection, bien roulantes, sans heurt, flaches, buttes, pierres errantes, dépôts, décombres, boues, immondices, etc. ; et ce par des cantonniers [...]".

En 1775, le mémoire sur la construction et l’entretien des chemins de la généralité de Limoges : "L’entrepreneur veillera à ce que les cantonniers remplissent avec la plus grande exactitude toutes les clauses de son marché [...]".


Le cantonnier effectue, sous la responsabilité d’un entrepreneur, les travaux manuels d’entretien des chemins

En 1807, le Directeur général des Ponts et Chaussées écrit : "[...] généralement, l’emploi des cantonniers a produit de bons effets, mais il faut qu’ils soient entièrement au compte de l’Administration..."

En 1811,  un décret du 16 décembre prévoit de diviser les routes en cantons dont les limites correspondent aux relais de poste. "Les travaux seront confiés à des cantonniers qui seront des maîtres de postes ou des petits entrepreneurs locaux.

En 1816, constatant que des cantonniers à gages (ouvriers permanents de l'Etat) ont été substitués dans beaucoup de départements aux cantonniers adjudicataires, un décret du 11 juin promulgue le "Règlement pour le service des cantonniers salariés chargés de l’entretien des routes en cailloutis

L’appellation de cantonnier est remplacée en 1947 par celle d’agent de travaux, puis en 1991 par celle d’agent d’exploitation. Depuis 2011 on parle aussi d'accoroutiste.

Le travail du cantonnier était un vrai travail de forçat qui consistait essentiellement à casser des cailloux et déblayer les routes de tous détritus et autres encombrants pour un salaire dérisoire.

Sa semaine de travail au 19èm siècle est de 78 heures. Du 1er avril au 1er octobre il commence à 6h du matin pour finir à 7h du soir et le reste de l'année il travaille du lever au coucher du soleil.

En été il a un congé de moissons qui eut varier d'1 mois à 3 mois en fonction de l’employeur.

Il ne peut s’absenter en cas de maladie sans avoir trouvé au préalable un remplaçant. Et de toute façon toute absence injustifiée entraîne une amende de 3 livres (6 livres pour la 2ème absence, 9 livres pour la 3ème et ensuite c'est la destitution).

Il doit se procurer à ses frais la quasi-totalité de ses outils : une brouette, une pelle en fer et une en bois, un outil dit tournée formant pioche d’un côté et pic de l’autre, un rabot de fer, un rabot de bois, une pine en fer, une masse en fer, un cordeau de 10m de longueur , 3 nivelettes, une roulette ou ruban décamétrique et une canne graduée.

Les réparations sont faites hors du temps de travail chez le maréchal ou le charron.

Il doit emporter avec lui ses outils. Pour plus de "confort", il peut toutefois construire dezs cabanes fixes ou portatives maçonnées ou en pierre sèche pour y entreposer ses outil mais aussi pour se protéger des intempéries.

Le cantonnier

L'uniforme est à sa charge : un gilet-veste et un pantalon de drap plus un tablier de cuir et le fameux chapeau : dans le règlement de 1811, le chapeau du cantonnier est en effet normé ;  Il doit y avoir autour de la forme du chapeau une bande de cuivre de 0,28 m de longueur et de 5,5 cm de largeur, sur laquelle est écrit en découpure le mot cantonnier.

Le cantonnier

 

Quant au salaire, à Rouen en 1795 il gagne 5 livres/jour.

En 1882 il gagne entre 37 et 62 francs/mois selon les employeurs

En 1902, il gagne entre 50 et 70francs par mois.

 

sources

code des ponts et chaussées et des mines

une histoire buissonnière de la France

 

 

 

 

 

 

 

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