Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

V comme VIGNES, terres labourables, …

25 Juin 2017 , Rédigé par srose

La matrice cadastrale de 1784 de Frouzins distingue six modes d'utilisation du sol : Terres (labourables), Vignes, Prés, Bois, Jardins et Patus (ou cours), ces deux derniers souvent cadastrés avec la maison qu'ils accompagnent. 

V comme VIGNES, terres labourables, …

Clergé, noblesse et bourgeoisie détiennent plus des quatre cinquièmes des terres labourables, ainsi que la totalité des prés et des bois. Mais les paysans ont un peu plus de la moitié des vignes. 

V comme VIGNES, terres labourables, …

 arpents, pugnérées, boisseaux : voir ici

Frouzins dispose d’un canal d’irrigation mais a peu de prairies. En 1895, sont cultivés le froment, la vigne, le sainfoin, des légumes, des pommes de terre et de l’avoine.

 

En 1884 la récolte moyenne est de 2 695 hectolitres de froment, 12 360 hectolitres de vin, 300 hectolitres de légumes, 300 hectolitres de pommes de terre, 500 hectolitres d’avoine, 3500 quintaux métriques de sainfoin.

  

Les Frouzinois sont ainsi essentiellement  producteurs de céréales.

Les grands et moyens propriétaires confient en général le travail à un ou plusieurs métayers ou maîtres-valets. Pour les périodes de travail intense, ils font appel au renfort de travailleurs temporaires, des brassiers, estivandiers ou solatiers.

Cette main-d'oeuvre permanente ou temporaire est fournie par les petits paysans, à qui leur lopin de terre n'assure pas la subsistance. Ils sont payés en nature et principalement en grains qui leur permet de confectionner leur pain et la nourriture de quelques animaux de basse-cour, volaille et cochon.

 

La vigne en 1895 occupe les 5/7ème de la surface; le vin produit est peu alcoolique.

Mais le phylloxera est apparu en 1883 et s’étend déjà 10 plus tard à 4 ha de vignes.

La disparition des vignes sera difficile à vivre car la vigne, pour les habitants sans grandes ressources, représente une source de revenu monétaire qui permet de payer ce que le paysan ne produit pas : habillement, mobilier parfois, et aussi l'impôt.

 

En 1895 on utilise aux travaux des champs : le bœuf, le cheval, le mulet et la jument.

On compte 190 animaux domestiques cette année là dont 60 bœufs, un cheval entier, 42 chevaux hongres, 37 juments, 22 mulets et 8 mules.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article