Jean est né le 26 octobre 1877 à Seysses.

Ses parents se nomment Joseph et Marie LAFFITTE.

Il habite Frouzins en 1897 tout comme ses parents.

Jean mesure 1.70m , a les cheveu châtains, les yeux bleus et un menton à fossette.

Il sait lire, écrire et compter.

Il est cultivateur en 1897 et ouvrier électricien en 1913.

sa sœur Joséphine Berdeil née le 9 février 1875 à Frouzins épousera le 27 octobre 1895 Guillaume Suberville.

Il a fait la campagne d'Algérie en 1898/1901. Il sera d'ailleurs canonnier en1898.

Il avait 37 ans quand il fut mobilisé. Il est affecté au 10è régiment d'artillerie (RA) en 1914, le 3è RA en 1916, le 156è RA à pied en 1918.

Guillaume est né le 5 mars 1895 à Frouzins.

Ses parents sont Raymond et Marie Berdou.

Il est blond aux yeux bleus et mesure 1.70m.

Il est cultivateur en 1915 et propriétaire en 1922.

Il s'est marié à Frouzins le 29 avril 1922 avec la fille d'Auguste Olières, Marie Charlotte Victorine.

Ils auront Gabriel François Raymond Berdeil, né le 18 mars 1924 à Frouzins.

Il mourra à Frouzins le 1er novembre 1978 tandis que sa femme Marie charlotte Victorine décèdera le 22 octobre 1982 à Frouzins.

Guillaume part à la guerre à 18 ans et est affecté au 78è RI puis au 106è bataillon de chasseur à pied.

Il est fait prisonnier du 17 juin 1916 au 19 décembre 1918.

Il sera affecté à la poudrerie de toulouse le 11/9/1939

document lié à son statut de prisonnier

Paul est le frère jumeau de Lucien. Ils sont nés tous deux le 19 juin 1898 à Cugnaux.

Leurs parents sont Antoine et Marguerite Berjeaud.

Il est cultivateur comme son frère et habite Frouzins en 1918 tout comme ses parents et son frère.

Paul mesure 1.63m, a les cheveux châtain clair et les yeux orangé vert.

Il sait lire et écrire.

Il est le gendre de Pierre Marius Vidal puisqu'il épousera Elise Sylvie Vidal (°22/11/1903 frouzins - † 10/10/1992 lagardelle)

Il est mobilisé le 2 mai 1917 à 19 ans dans le 24è régiment d'infanterie coloniale (RIC) puis dans le 6è RIC  en décembre 1917, le 24è RI en 08/18, le 25è RI en 03/19, le 163è RI en 08/19, le 1er RIC du Maroc en 12/19 et le 172è RI en 04/20.

Citations à l'ordre du régiment le 24/09/18 et le 28/11/1918 : " soldat d'un sang froid admirable, toujours volontaire pour les missions périlleuses; le 23/10/1918 il s'est élancé à l'assaut d'une mitrailleuse ennemie e a réussi à s'en emparer faisant 9 prisonniers ".

Paul recevra la croix de guerre, étoile bronze et vermeil

Il sera affecté comme terrassier à l'ONIA en janvier 1939.

Lucien est né 19 juin 1898 à Cugnaux. Il est le jumeau de Paul.

Son père s'appelle Antoine et sa mère Marguerite BERJEAUD.

Il 1.66m, a les cheveux châtain et les yeux orangés.

Il sait lire et compter.

Il est cultivateur et habite Frouzins en 1918.

Lucien a 18 ans quand il est mobilisé malgré une bronchite "suspecte". Il combattra jusqu'au 23 octobre 1919.

il est incorporé dans le 83è RI dès 1918 et passera au 3ème régiment des tirailleurs en 1919.

Il est renvoyé dans ses foyers le 29 mars 1921.

Paul est né le 20 janvier 1891 à Frouzins.

Ses parent sont Jean Victor AMILHAT, cultivateur et Marie Barès.

Il vit à Saint Clar en 1911. Ses parents aussi.

Il est cultivateur, mesure 1.65m, a les cheveux châtain blond et les yeux bleu clair.

Il sait lire, écrire et compter.

Il est incorporé le 17 octobre 1912 au 2ème régiment de Zouave.

Il est zouave de 1ère classe le 21 janvier 1914.

IL est mobilisé le 3 août 1914 est porté disparu le 28 août 1914 dans les Ardennes à la Fosse à l'Eau. Il y eut 1200 tués et disparus et 3000 blessés lors de cette bataille qui dura deux jours les 28 et 29 août 1914.

Il avait 23 ans

Son nom ne figure pas sur le monument aux morts de Frouzins

« Ce fut le 28 août 1914 à la Fosse-à-l'Eau. L'ennemi débouchait de la forêt de Signy-l'Abbaye ; ordre fut donné à la Division d'arrêter sa marche. Alors zouaves et tirailleurs - en larges culottes blanches, ceinture bleue ou rouge, chéchia écarlate, - chargèrent l'ennemi, comme ils avaient l'habitude de le faire au Maroc, loyalement à découvert, les officiers en tête. Et si impétueux fut leur élan, si héroïque leur charge que l'ennemi plia et que la première rencontre fut une première victoire. Lorsque dans la nuit, sur ordre, la Division quitta la Fosse-à-l'Eau, l'ennemi n'osa pas la poursuivre et ce n'est que le lendemain, tard dans la matinée, que les Allemands lancèrent leurs colonnes d'assaut sur les ruines du village de Launoy. Le choc avait été rude, sabre à la main, chargeant héroïquement à la tête de leurs bataillons, les commandants Clerc, Britsch, Mignerot et Sauvageot étaient tombés. Le capitaine Muller, mortellement atteint, passe à un tirailleur les papiers de sa compagnie ; celui-ci tend la main droite, une balle lui brise le poignet ; alors tranquillement le tirailleur prend de la main gauche les papiers précieux, et va les porter à son lieutenant avant de songer à se faire panser. L'artillerie avait pris à la lutte une part active ; jusque sur les crêtes de la Fosse-à-l'Eau, ses batteries étaient venues se mettre en position, presque mêlées aux premières lignes d'infanterie. »

Pages de gloire de la Division marocaine 1914-1918, 1919