• Pierre est né le 25 mars 1995 à Frouzins

    Il est cultivateur

    Son père s'appelle Paul, il est cultivateur, né à Poucharramet le 18 octobre 1851 ou 1857 et décédé à Frouzins le 18 janvier 1925

    Sa mère s'appelle Marie LAOUBA ; elle est née à Fonsorbes le 3 novembre 1860 ; elle demeure à Frouzins en 1880 et meurt le 18 juillet 1929 à Frouzins

    Il a les cheveux châtains, les yeux jaune vert et mesure 1m67

    Son  nez est vexe

    Il sait lire et écrire

    Il est arrivé au 9ème RI, 6ème compagnie le 19 décembre 1914

    Il est passé au 14ème RI le 1er avril 1915

    Il est blessé le 14 septembre 1915 au thorax

    Il est mort le 29 décembre 1915 à Nantes à l'hôpital complémentaire n°3 des suites de des blessures

    Il avait 20 ans

    Il est inhumé dans le carré militaire du cimetière de la bouteillerie à Nantes, carré Q, rang 2, tombe 15

    MORT POUR LA FRANCE

    Son beau frère, Arnoul Jean Marie TOULZA, mari de sa sœur Maria (26/12/1883 frouzins/23/8/1956 toulouse) a également fait la guerre. Il est né le 24 mars 1880 à Muret et était tailleur en 1900; engagé volontaire pour 3 ans le 29 mars 1900; 57è RA; réformé le 25 mai 1916 pour "mélancolie avec idées de suicide et tentative d'exécution". Renvoyé dans ses foyers le 26 mai 1916. Il meurt le 6 mars 1928 à Frouzins au Hameau de St Sauveur.

     

    L'hôpital n°3 de Nantes était installé à l'école libre Ste Françoise d'Amboise (sœurs de Chavagnes), 11 rue Mondésir

    Il a ouvert le 15/8/1914 et a fermé le 20/3/1919

    Il y avait 202 lits

     

    Pierre PONS


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    Le filtier est celui ou celle qui fabrique et retord le fil de lin (dans une filterie : le lieu)

     

    Précisions sur l'activité liée au coton

    La retorderie, spécialité lilloise, consiste en la production d’un fil solide par l’assemblage de plusieurs fils simples. La résistance de la fibre de lin n’a permis la mécanisation de son traitement que tardivement.

    Le fil simple ou « filé » constitue la matière de base, acheté le plus souvent en filature. Il subit différents traitements : retordage de plusieurs filés (souvent 3), teinture, apprêtage (pour rendre le fil lisse et glissant). Il en existe plusieurs grosseurs.

    Les filtiers de Lille utilisent au XIXe siècle la méthode du moulin à retordre, mû par la force manuelle.

    Lille est la seule commune de l’arrondissement où l’on retord le fil de gros. On compte 400 moulins, 2000 ouvriers en 1800. On y traite le travail des fileuses de l’arrondissement et au-delà. Lille retord aussi le fil tiré du lin de fin ou « fil de mulquinerie », qui provient de l’arrondissement de Douai, et qui est utilisé pour les ouvrages délicats et les dentelles.

    source : http://www.bm-lille.fr/wp-content/uploads/2015/03/gvisite2__3_-1.pdf

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    François est né le 1er janvier 1886 à Frouzins

    Il est cultivateur

    Son père Bernard est né le 17 mars 1861 à Frouzins, y est mort le 13 septembre 1927 et était coiffeur

    Sa mère s'appelait Alexandrine BOURRIANNE, née à Muret le 2 novembre 1864

    Il avait les cheveux châtains, les yeux bleus, mesurait 1m69 et savait lire, écrire et compter

    Il était atteint d'une semi ankylose du coude gauche

    Il fut rappelé le 3 août 1914 et passa au 97ème RI le 19 mai 1915

    Il est mort sur le champ de bataille de Neuville St Waast dans le Pas de Calais le 31 janvier 1916

    Il avait 30 ans

    Il est inhumé dans le cimetière de la Motte Partie B

     

     

    François Vidal SICRES


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    Léon est né le 4 septembre 1883 à Frouzins

    Il était garçon de café

    il avait les cheveux châtains, les yeux gris, les oreilles grandes et écartées et mesurait 1m65

    Il savait lire et écrire

    Son père Antoine, propriétaire cultivateur, né le 20 juin 1849 à Frouzins et décédé le 5 mai 1926 à Frouzins était l'oncle de Bertrand BERGOUGNAN, mort à la guerre lui aussi

    Sa mère se prénommait Marie Jeanne SISTAC

    Léon a été condamné le 15 octobre 1913 par le Tribunal correctionnel de Toulouse à 50 francs d'amende pour outrage envers des agents de police et port d'arme prohibé

    Il est incorporé au 1er régiment de zouave le 30 novembre 1913 et embarque à Marseille le 2 décembre 1913

    Il combat en Algérie du 2 décembre 1913 au 1er août 1914

    Il meurt de ses blessures le 12 mars 1915 à l'hôpital n°52 à Vaulx les Mines dans le Pas de Calais

    il avait 22 ans

    Son frère Antonin Raymond, né le 2 mai 1875 à Frouzins, cultivateur participera également à la guerre : soldat de 1ère classe en 1899, est rappelé le 3 août 1914, sursis d'arrivée de 20 jours pour maladie, 283è RI, 322 è RTI le 2 mars 1916, au 92è RTI le 24 août 1917, 45è RTI le 4 octobre 1917. Il mourra le 22 juillet 1952 à Frouzins.

    Sa nièce Elise Sylvie VIDAL (22/11/1903 frouzins-10/10/1992 muret) a épousé le 18 avril 1925 Paul BEAURE, cultivateur, né le 19/6/1898 à Cugnaux. Il fera la guerre 14/18 également; il est incorporé au 6è régiment d'infanterie coloniale le 19 décembre 1917 puis au 24ème RI coloniale le 12 août 1918; il sera renvoyé dans ses foyers le 5 juin 1920 ; avant cela, il passera au 25ème RI le 15 mars 1919, 163ème RI le 29 août 1919, 1er RI coloniale du Maroc le 24 décembre 1919, 172ème RI le 9 avril 1920; terrassier en 1939; il a eu la croix de guerre 1 étoile de bronze et a été cité du fait de son sang froid admirable, toujours volontaire pour des missions périlleuses, le 23 octobre 1918 s'est lancé à l'assaut d'une mitrailleuse ennemie et a réussi à s'en emparer et a fait 9 prisonniers.

    Une autre nièce, Marthe Antonine VIDAL, chemisière (01/09/1901 frouzins - 29/5/1992 baziège) a épousé le 11 février 1924 Paul CAMBES, cultivateur né le 1er mars 1896 à Montesquieu Lauragais. Paul fera la guerre aussi et sera incorporé au 122ème RI le 12 avril 1915 pui au 78ème RI le 23 avril 1916; sera caporal le 10 avril 1918; a reçu la croix de guerre étoile de bronze et a été cité le 3 août 1917 : "excellent grenadier dont les chefs n'ont toujours eu qu'à se louer; s'est particulièrement distingué le 28 aout 1917 au cours d'une incursion dans les tranchées ennemies où il a fait preuve de bcp d'allant et de courage". Est nommé chef de quart à l'office national industriel de l'azote l 11 juillet 1934 et le 1er janvier 1939. 

    Son beau frère, Jean Marie GOUAZE, né le 3 février 1888 à Pouy de Rouge, il avait un naevus sur la joue gauche et mesurait 1m55, 18ème escadron du train des équipages en 1911, blessé le 8 décembre 1914 à la côte 200 par balle, fracture de l'avant bras droit, renvoyé dans ses foyer le 4 juillet 1915 suite à sa blessure, médaille interralliée, dite de la victoire, facteur en 1919. Ils ont eu un enfant mort né le 26 octobre 1919 à Frouzins.

    Son beau frère Pierre Marius VIDAL, mari de sa sœur Jeanne Marie (18/5/1877 frouzins-6/2/1965 frouzins) participera également à la guerre. Né le 8 juillet 1873 à Frouzins, maréchal ferrant, sera intégré au 121 ème RI en qualité d'aide maréchal ferrant en 1900 et au 11è RI de Montauban le 1er juillet 1917. Il rentrera de la guerre vivant.

    Léon BERGOUGNAN

     

    Léon BERGOUGNAN

     

    MAJ 10/2018

     

     

     


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    Bertrand est né le 21 février 1891 à Frouzins

    Il était boulanger

    Ses parents se prénommaient Jean François, né le 25 août 1951 à Frouzins , décédé le 30 janvier 1927 à Frouzins, boulanger et cultivateur et Françoise BIASSOU, née le 18 mars 1857 à Frouzins et décédée le 1er juin 1922 à Frouzins

    Ses cheveux étaient blonds cendrés, ses yeux bleus clairs et il mesurait 1m71

    Il savait lire, écrire et compter

    Il a été incorporé le 1er octobre 1912 au 80ème RI

    Il fut réformé temporairement pour périastite chronique du fémur le 12 novembre 1913 puis il est reconnu apte au service auxiliaire.

    Il passe dans la réserve de l'armée le 1er octobre 1914

    Il est évacué pour maladie le 20 octobre 1915

    Il a la rougeole le 27 février 1915 à Lézignan

    il est atteint de la fièvre typhoïde le 20 octobre 1915

    Il est incorporé au 147ème RI le 4 mai 1916.

    il est tué à l'ennemi le 8 août 1916 à Estrées dans la Somme

    Il avait 25 ans

    Ses cousins, Léon, Dominique et Guillaume BERGOUGNAN mourront eux aussi à la guerre

    Un autre cousin, Jean marie BERGOUGNAN, propriétaire né le 11 septembre 1874 à Muret partira aussi à la guerre 14/18 mais en reviendra vivant: 9ème régiment d chasseur en 1895 et en 1914; il mourra le 1er octobre 1945.

    Son beau frère, Charles FABRE, marié le 19 novembre 1918 à Françoise Marie Raymonde, chemisière (6/4/1886 frouzins-1/1/1966 frouzins) a fait la guerre 14/18 également; il est né à Issendolus dans le 46 le 7 février 1891; cultivateur; 23è RA le 22 août 1916, 60è RA le 4 janvier 1917, 218è RA le 29 décembre 1917; mis en congé illimité le 13 juillet 1919 car un frère disparu et aîné de 3 frères sous les drapeaux; brigadier le 10 juillet 1918; reviendra vivant à Frouzins

    Bertrand Charles Julien BERGOUGNAN

     

    Bertrand Charles Julien BERGOUGNAN

     

    MAJ 10/2018

     


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