• Peste de 1720

     

     

    La peste réapparaît en mai 1720 à Marseille suite à l'arrivée d'un navire infecté en provenance d'Orient. 

    LES EPIDEMIES ET AUTRE CALAMITES (5)

    Michel Serre (1658-1733) - Hôtel de Ville de Marseille pendant la peste de 1720.

     

    En juillet, 50 morts par jour.

    fin août : 1000 morts par jour.

    Une barrière sanitaire autour de marseille évitera la contagion au reste du royaume : en 1721, les territoires d’Avignon et du Comtat Venaissin décident de se protéger par la construction d’une ligne sanitaire matérialisée par un mur de pierres sèches de 27km de long entre la Durance et le Mont Ventoux. Le mur était alors gardé jour et nuit par les troupes françaises et papales (les territoires d’Avignon et du Comtat Venaissin étant à l’époque pontificaux).

    La peste tuera 120 000 personnes en provence (sur une population de 400 000 habitants) dont 40 000 marseillais (sur une population de 90 000 habitants).

    Après l'épidémie, les mariages se multiplient (200 par jour)

     

    NOUVELLES DECOUVERTES

    Une équipe de l’Institut Max-Planck (MPI), en Allemagne est  parvenue à reconstituer le génome du bacille Yersinia pestis, à l’origine de l’épidémie de peste qui a ravagé Marseille entre 1720 et 1722.

    Ce travail prouve que le terrifiant pathogène ne venait pas d’Asie, comme on le croyait jusqu’alors, mais descendait directement du responsable de la première pandémie ayant ravagé l’Europe au 14e siècle, connue sous le nom de "peste noire". 

    Autrement dit, "le bacille de cette peste noire médiévale a persisté localement pendant plusieurs  siècles avant de resurgir brusquement !", explique le paléopathologiste Olivier Dutour.

    Les analyses ont été réalisées à partir d’éléments pathogènes prélevés dans la pulpe dentaire de plusieurs individus décédés au 18e siècle à Marseille et retrouvés dans des fosses de pestiférés.

     

    sources :

    http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/20160129.OBS3633/la-grande-peste-de-marseille-de-1720-n-est-pas-venue-d-asie-le-bacille-tueur-etait-sur-place.html

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