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Jean Marie Castaing
Jean Marie est né le 5 février 1894 à Frouzins.
Son père est Paulin Onésime et sa mère est Maria Soucasse.
Il a les cheveux châtain cendré et les yeux orangé vert; il mesure 1.66m, sait lire écrire et compter.
En 1914 il vit à Fonsorbes.
Il est le frère d'Augustin.
Il est cultivateur
Il a 20 ans quand il est mobilisé le 5 septembre 1914 et affecté au 3è régiment d'artillerie coloniale; il sera affecté ensuite au 22è régiment d'artillerie coloniale.
Il meurt le 28 février 1915 à Beauséjour dans la Marne
Il avait 21 ans
Son nom ne figure pas sur le monument aux morts deFrouzins
Un premier secours de 150 francs est envoyé à sa mère, veuve, avec un autre fils à la guerre.
La ferme de Beauséjour avant la guerre
Le ravin et la ferme de Beauséjour
Les ruines de la ferme de Beauséjour
Augustin Castaing
Augustin est né 25 septembre 1896 à Frouzins. Il est le frère de Jean Marie.
Son père s'appelle Paulin Onésime Castaing, cultivateur, né vers 1862. Sa mère est Maria Soucasse née vers 1869.
Cheveux et yeux châtains, il mesure 1.70m, sait lire, écrire et compter
Il vit à Cugnaux en 1916 et est cultivateur.
Il a 19 ans quand il contracte volontairement un engagement militaire de 4 ans à la mairie de Toulouse. Il est affecté au 23è régiment d'artillerie (RA) puis au 57è RA en 1916, au 23è RA en 1917 et au 175è en 1918.
Citation à l'ordre de la 38ème brigade le 6 mai 1917 : "brigadier le plus courageux et plein d'allant, a pris part à toutes les attaques, et s'y est toujours fait remarquer par son entrain et sa bravoure, s'est particulièrement distingué comme brigadier téléphoniste pendant l'attaque du 16 avril où il a assuré le bon fonctionnement des lignes téléphoniques les réparant sous les tirs les plus violents de l'ennemi".
Il reçoit la croix de guerre, étoile de bronze ainsi que la médaille militaire.
Il est maréchal des logis en 1918
Il se réengagera dans l'armée jusqu'à priori la fin des années 30
Il sera nommé sous lieutenant en 1932 et lieutenant en 1933
le 27 août 1919 il habite 1 avenue de Lombez à Toulouse chez Mr de Fouclard
Il mourra à Toulouse le 28 février 1973.
Dominique Raymond BIASSOU
Dominique est né le 26 novembre 1896 à Frouzins. Il est le cousin de Charles Bertrand Bergougnan.
Son père s'appelle Lucien Jean Marie Biassou, né le 6 mai 1866 à Frouzins, bourrelier et sa mère Anna Dejean, née le 16 décembre 1872 à Caujac.
Il a les cheveux châtain et les yeux gris bleu et mesure 1.59m. Il sait lire et écrire.
Il a 19 ans quand il est mobilisé le 20 mai 1915 et affecté au 134è RI. Il souffre d'une surdité incurable auditionnelle à droite et d'une surdité à 95% à gauche. Il sera réformé le 3 juillet 1915.
Il était cultivateur
Il épousera Jeanne Marie Antoinette Escale le 25 juin 1932 à Rieumes.
Il est mort à Rieumes le 31 janvier 1980.
Marius Jean Pierre BERGOUGNAN
Marius Jean Pierre est né le 21 avril 1895 à Frouzins.
Il est le frère de Dominique et Guillaume Justin.
Il a les cheveux châtain, les yeux bruns et mesure 1.59m.
Il sait lire, écrire et compter.
Ses parents sont Jean François, cultivateur né le 26 septembre 1853 et Elisabeth Coussergue.
il est cultivateur en 1915 et réside à Seysses. Marius réside à Villeneuve en 1920 puis à Frouzins où il mourra le 26 mars 1969.
On le retrouve manoeuvre en 1937 et ouvrier manutentionnaire à l'ONIA en 1939.
Il a 19 ans quand il est mobilisé le 18 décembre 1914 et affecté au 78è RI.
Il reçoit la croix de guerre avec étoile de bronze et est cité à l'ordre du régiment le 19 septembre 1917 : "très bon grenadier, le 14 septembre 1917 a pris une part active à l'exécution d'une incursion dans les tranchées ennemies au cours de laquelle il a fait preuve de courage et de sang froid".
Antonin Raymond Bergougnan
Antonin Raymond est né le 2 mai 1875 à Frouzins.
Ses parents sont Antoine , propriétaire cultivateur (°20/06/1849 frouzins - † 05/05/1926 frouzins) et Marie Sistac.
Il mesure 1.72m, a les cheveux bruns et les yeux châtains et un menton à fossette.
Il est cultivateur
Il se marie le 26 avril 1901 avec Jeanne Anicet Pujol
IL a 39 ans quand il est mobilisé le 22 août 1914. Son frère Léon Bergougnan mourra à la guerre.
Soldat 1ère classe, il est affecté au 283 è RI en 1914, au 322è RIT en 1916, au 92è RIT en 1917.
Il sera renvoyé dans ses foyers le 29 janvier 1919.
Il mourra le 22 juillet 1952.
Jean BERDEIL
Jean est né le 26 octobre 1877 à Seysses.
Ses parents se nomment Joseph et Marie LAFFITTE.
Il habite Frouzins en 1897 tout comme ses parents.
Jean mesure 1.70m , a les cheveu châtains, les yeux bleus et un menton à fossette.
Il sait lire, écrire et compter.
Il est cultivateur en 1897 et ouvrier électricien en 1913.
sa sœur Joséphine Berdeil née le 9 février 1875 à Frouzins épousera le 27 octobre 1895 Guillaume Suberville.
Il a fait la campagne d'Algérie en 1898/1901. Il sera d'ailleurs canonnier en1898.
Il avait 37 ans quand il fut mobilisé. Il est affecté au 10è régiment d'artillerie (RA) en 1914, le 3è RA en 1916, le 156è RA à pied en 1918.
Guillaume BERDEIL
Guillaume est né le 5 mars 1895 à Frouzins.
Ses parents sont Raymond et Marie Berdou.
Il est blond aux yeux bleus et mesure 1.70m.
Il est cultivateur en 1915 et propriétaire en 1922.
Il s'est marié à Frouzins le 29 avril 1922 avec la fille d'Auguste Olières, Marie Charlotte Victorine.
Ils auront Gabriel François Raymond Berdeil, né le 18 mars 1924 à Frouzins.
Il mourra à Frouzins le 1er novembre 1978 tandis que sa femme Marie charlotte Victorine décèdera le 22 octobre 1982 à Frouzins.
Guillaume part à la guerre à 18 ans et est affecté au 78è RI puis au 106è bataillon de chasseur à pied.
Il est fait prisonnier du 17 juin 1916 au 19 décembre 1918.
Il sera affecté à la poudrerie de toulouse le 11/9/1939
document lié à son statut de prisonnier
Paul BEAURE
Paul est le frère jumeau de Lucien. Ils sont nés tous deux le 19 juin 1898 à Cugnaux.
Leurs parents sont Antoine et Marguerite Berjeaud.
Il est cultivateur comme son frère et habite Frouzins en 1918 tout comme ses parents et son frère.
Paul mesure 1.63m, a les cheveux châtain clair et les yeux orangé vert.
Il sait lire et écrire.
Il est le gendre de Pierre Marius Vidal puisqu'il épousera Elise Sylvie Vidal (°22/11/1903 frouzins - † 10/10/1992 lagardelle)
Il est mobilisé le 2 mai 1917 à 19 ans dans le 24è régiment d'infanterie coloniale (RIC) puis dans le 6è RIC en décembre 1917, le 24è RI en 08/18, le 25è RI en 03/19, le 163è RI en 08/19, le 1er RIC du Maroc en 12/19 et le 172è RI en 04/20.
Citations à l'ordre du régiment le 24/09/18 et le 28/11/1918 : " soldat d'un sang froid admirable, toujours volontaire pour les missions périlleuses; le 23/10/1918 il s'est élancé à l'assaut d'une mitrailleuse ennemie e a réussi à s'en emparer faisant 9 prisonniers ".
Paul recevra la croix de guerre, étoile bronze et vermeil
Il sera affecté comme terrassier à l'ONIA en janvier 1939.
Lucien BEAURE
Lucien est né 19 juin 1898 à Cugnaux. Il est le jumeau de Paul.
Son père s'appelle Antoine et sa mère Marguerite BERJEAUD.
Il 1.66m, a les cheveux châtain et les yeux orangés.
Il sait lire et compter.
Il est cultivateur et habite Frouzins en 1918.
Lucien a 18 ans quand il est mobilisé malgré une bronchite "suspecte". Il combattra jusqu'au 23 octobre 1919.
il est incorporé dans le 83è RI dès 1918 et passera au 3ème régiment des tirailleurs en 1919.
Il est renvoyé dans ses foyers le 29 mars 1921.
Paul Antoine AMILHAT
Paul est né le 20 janvier 1891 à Frouzins.
Ses parent sont Jean Victor AMILHAT, cultivateur et Marie Barès.
Il vit à Saint Clar en 1911. Ses parents aussi.
Il est cultivateur, mesure 1.65m, a les cheveux châtain blond et les yeux bleu clair.
Il sait lire, écrire et compter.
Il est incorporé le 17 octobre 1912 au 2ème régiment de Zouave.
Il est zouave de 1ère classe le 21 janvier 1914.
IL est mobilisé le 3 août 1914 est porté disparu le 28 août 1914 dans les Ardennes à la Fosse à l'Eau. Il y eut 1200 tués et disparus et 3000 blessés lors de cette bataille qui dura deux jours les 28 et 29 août 1914.
Il avait 23 ans
Son nom ne figure pas sur le monument aux morts de Frouzins
« Ce fut le 28 août 1914 à la Fosse-à-l'Eau. L'ennemi débouchait de la forêt de Signy-l'Abbaye ; ordre fut donné à la Division d'arrêter sa marche. Alors zouaves et tirailleurs - en larges culottes blanches, ceinture bleue ou rouge, chéchia écarlate, - chargèrent l'ennemi, comme ils avaient l'habitude de le faire au Maroc, loyalement à découvert, les officiers en tête. Et si impétueux fut leur élan, si héroïque leur charge que l'ennemi plia et que la première rencontre fut une première victoire. Lorsque dans la nuit, sur ordre, la Division quitta la Fosse-à-l'Eau, l'ennemi n'osa pas la poursuivre et ce n'est que le lendemain, tard dans la matinée, que les Allemands lancèrent leurs colonnes d'assaut sur les ruines du village de Launoy. Le choc avait été rude, sabre à la main, chargeant héroïquement à la tête de leurs bataillons, les commandants Clerc, Britsch, Mignerot et Sauvageot étaient tombés. Le capitaine Muller, mortellement atteint, passe à un tirailleur les papiers de sa compagnie ; celui-ci tend la main droite, une balle lui brise le poignet ; alors tranquillement le tirailleur prend de la main gauche les papiers précieux, et va les porter à son lieutenant avant de songer à se faire panser. L'artillerie avait pris à la lutte une part active ; jusque sur les crêtes de la Fosse-à-l'Eau, ses batteries étaient venues se mettre en position, presque mêlées aux premières lignes d'infanterie. »
Pages de gloire de la Division marocaine 1914-1918, 1919
