Jacques SERRES
Jacques est né le 9 septembre 1884 à Cugnaux
son père s'appelle Jean, jardinier, né vers 1856 et sa mère s'appelle Marie DANSAUT, née vers 1859
Il est cultivateur
Il a les cheveux bruns, les yeux gris bleus, mesure 1m73, sait écrire, lire et compter et il a une fossette au menton
Il épouse Clara GASPARD (11/10/1887 Cugnaux) le 30 avril 1909 à Frouzins
Il aura une fille Jeanne Marie Elise née le 24 août 1910 à Frouzins ; elle mourra le 13 janvier 1993 à Lagardelle; elle épouse François Paul DELET le 2 janvier 1930 à Nailloux
Il incorpore le 14ème RI
Il mourra le 1er octobre 1915 à Trou Bricot en Champagne sur le champ de bataille
Il avait 21 ans
des photos du trou bricot
Raymond Bertrand SANSAS
Raymond est à Puy de Touges le 27 août 1878
Il est forgeron
Son père s'appelle Jean, maçon, né vers 1845 et mort le 16 juillet 1899 à Pouy de Touges et sa mère s'appelle Jeanne TACHOIRES, née vers 1852
Il habite Lézignan début 1903 puis Villeneuve Tolosane en juillet 1903
Il épouse la 1er août 1904 à Frouzins Félicie Henriette REYNIER (16/3/1886 frouzins-21/9/1954 toulouse)
Il habite ensuite Toulouse, rue de Varsovie en 1909 et les allées Charles de Fitte en 1912
Sa fille Jeanne Célestine Joséphine naîtra le 12 septembre 1905 à Frouzins (et mourra le 28 décembre 1993 à Gau dans le 65); elle épousera le 29 septembre 1934 à Toulouse Louis Henri MARTIAL
Sa seconde fille Irène Marie Germaine naîtra le 24 novembre 1910 et décèdera le 15 avril 1911
Il est châtain, les yeux noirs, mesure 1m63
Il part en détachement à Marseille avec le 136ème RI territorial le 9/8/1914
Il passe au 1er RI coloniale le 26 janvier 1916
Malade évacué du 2 septembre 1916 au 20 octobre 1916
Il mourra le 1er novembre 1916 à bord du navire hôpital le France des suites de maladie contractée en service (dysenterie)
Il avait 38 ans
A partir de juin 1916 le France IV a périodiquement effectué des évacuations massives (2500 personnes à la fois) de soldats du front de Macédoine principalement atteints de paludisme ou de dysenterie.
On les embarquait à Salonique et les débarquait le plus rapidement possible à Bizerte ou à Toulon (d'après Charles Louis Le Goer, médecin 2nde classe de la marine dans sa thèse soutenue le 19/12/1919 : "rôle de la marine dans l'évacuation des blessés et des malades pendant la dernière guerre (14/18)". Raymond a vraisemblablement contractée la maladie en Macédoine
Son beau frère, Pierre FERRE, cultivateur né le 7 mai 1895 à Plaisance, époux de la sœur de sa femme, Germaine Henriette, chemisière (18/3/1899 frouzins - 17/1/1982 Lagardelle), fera la guerre 14/18. Il aurait tenu un café à Frouzins d'après le registre matricule; il incorpore le 23ème bataillon de chasseurs à pied le 27/8/1916, le service auxiliaire le 6 septembre 1916 pour tachycardie et hernie crurale gauche, le 145è RIT le 22 septembre 1916
Il est détaché aux usines Pierrat à Givors le 30 octobre 1916, passe aux forges de l'Adour au Boireau le 22 mars 1917, passe au 23ème RA le 1er juillet 1917,
Il est détaché à la société métallurgique du Périgord à Fumel le 30 juillet 1917, détaché à la poudrerie de toulouse le 16 août 1917 , passe au 14ème RI le 16/8/1917, est détaché à la maison Schneider au Creuzot en 1918, le 29ème RI le 31 mai 1918 et rentrera ensuite dans ses foyers.
Jean BRUNET
Raymond est né le 3 décembre 1895 au Vernet
Il résidera à Frouzins en 1915
Il est chauffeur mécanicien de machine à vapeur
Son père s'appelle Alexis Guillaume, cultivateur, né vers 1860
Sa mère s'appelle Marie BASIANS ou BASEAN, elle es née vers 1876
Tous deux habitent Frouzins en 1915
Il est châtain, les yeux marron foncé, mesure 1m60 et sait lire et écrire
Il est incorporé au 50ème RI le 18 décembre 1914
Il mourra à l'hospice mixte de Périgueux le 27 février 1915 des suites de perforation intestinale
Il avait 20 ans
MAJ 10/2018
Jean JASSAREAU
Sur le monument aux morts, son nom est orthographié JASSEREAU
Jean est né à Goyrans le 30 juin 1881
Il est cultivateur
Son père s'appelle Antoine, cultivateur, né vers 1842 et sa mère s'appelle Jeanne CAPPELLE, née vers 1853
Il est blond aux yeux gris, mesure 1m63, sait lire, écrire et compter
En 1912 il habite Frouzins
Il incorpore le 81ème RI
Il mourra le 29 octobre 1914 à St Julien d'une blessure reçu sur le champ de bataille
Il avait 33 ans
Guillaume Justin BERGOUGNAN
Guillaume est né le 2 mars 1888 à Frouzins
Il est cultivateur
Son père s'appelle François, né en 1853 à Frouzins et sa mère Elisabeth COUSSERGUES née à Frouzins en 1856 et morte en 1933 à Frouzins
Ses cheveux sont châtains foncés, ses yeux marrons clairs, il mesure 1m56 et sait lire, écrire et compter
Il passe au 7ème RI en 1914 puis au 220ème RI le 20 octobre 1916 et au 288 ème RI le 30 octobre 2016
Il est blessé le 12 juillet 1916 au Fort de Souville par un éclat d'obus au bras gauche
Soldat de 1ère classe le 10 mai 1917
IL est évacué blessé le 23 octobre 1917 et meurt le 25 octobre 1917 dans l'ambulance à Courcelles (Aisnes) des suites de ses blessures - Ferme de la Royère, chemin des Dames, dernier lieu de bataille
Il avait 29 ans
Il est inscrit au tableau spécial de la médaille militaire en date du 23 juin 1920 à titre posthume : "soldat courageux et dévoué; blessé grièvement à son poste de combat dans l'accomplissement de son devoir; mort pour la France des suites de ses blessures le 25/10/1917"; Croix de guerre avec étoile d'argent.
Ses deux frères sont partis à la guerre : Dominique mourra en 1918 et Marius Jean Pierre rentrera vivant
Marius Jean Pierre est né le 21 avril 1895, cultivateur, mort le 26 mars 1959 à Frouzins; 78ème RI, croix de guerre, étoile de bronze, cité "très bon grenadier le 14 septembre 1917 a pris une part active à l'exécution d'une incursion dans les tranchées ennemies au cours de laquelle il a fait preuve de courage et de sang froid". affecté comme ouvrier manutentionnaire au titre de l'ONIA en 1939
MAJ 10/2018
Dominique BERGOUGNAN
Dominique est né le 27 avril 1885 à Frouzins
Il est cultivateur
Son père s'appelle à Jean François, propriétaire né le 26 mars 1853 à Frouzins
Sa mère s'appelle Elisabeth COUSSERGUES, née le 19 janvier 1856 à Frouzins, décédée le 26 avril 1933 à Frouzins
Il a les cheveux et les yeux châtains, mesure 1m58, sait lire, écrire et compter
Soldat de 1ère classe le 23/9/1907
214ème RI
Devient caporal le 24 février 1916
Détaché à la poudrerie de Toulouse le 31 décembre 1917
Repart aux armées le 13 juin 1918 - 64ème RI le 13/6/1918
Evacué pour maladie à l'intérieur le 7 octobre 1918
Il mourra le 21 octobre 1918 à Toulouse à l'hôpital complémentaire n°61 des suites de maladie contractée au service (grippe)
L'hôpital n°61 est l'ancienne école du calvaire 16 bis rue du Férétras - 103 lits
Il avait 33 ans
Ses deux frères sont partis à la guerre : Guillaume mourra en 1917 et Marius Jean Pierre rentrera vivant
Marius Jean Pierre est né le 21 avril 1895, cultivateur, mort le 26 mars 1959 à Frouzins; 78ème RI, croix de guerre, étoile de bronze, cité "très bon grenadier le 14 septembre 1917 a pris une part active à l'exécution d'une incursion dans les tranchées ennemies au cours de laquelle il a fait preuve de courage et de sang froid". affecté comme ouvrier manutentionnaire au titre de l'ONIA en 1939
MAJ 10/2018
Jérôme Xavier COURREGE
Jérôme est né le 17 juin 1887 à Frouzins
Il est cultivateur et négociant
Son père s'appelle Louis, cordonnier, né le 23 mars 1860 à Saubens; il y est en 1886; il meurt le 15 novembre 1927 à Frouzins, rue des nobles
Sa mère s'appelle Raymonde SACAREAU, née le 10 septembre 1866 à Frouzins et décédée le 12 mars 1939 à Frouzins
Il a les yeux et les cheveux noirs, mesure 1m68, sait lire, écrire et compter
Il passe au 25ème bataillon du génie à versailles, 1er régiment du génie le 6/8/10
Il est incorporé au 83 ème RI le 23/5/1911 t au 278ème RI le 1/4/1914
IL est rappelé le 4/8/1914
Il meurt le 15 octobre 1914 à Vermelles
Il avait 27 ans
Paul LANTA
Paul est né le 26 mai 1883 à Frouzins
Il est cultivateur
Ses yeux et cheveux sont châtains
il mesure 1m66
Il sait lire, écrire et compter
Son père s'appelle Jean Marie, régisseur et propriétaire, né le 10 avril 1847 à Vénerque et est mort à Frouzins le 15 juin 1887
Sa mère s'appelle Marie DAVID; elle est née le 7 janvier 1851
Il a d'abord été admis dans les services auxiliaires après ajournement de 2 ans pour faiblesse; il sera rappelé le 28 décembre 1914
Il incorpore le 283ème RI le 1er juin 1915
Il meurt le 17 septembre 1916 à Verdun dans le secteur de Fleury Vaux Chapitre (Verdun)
Il avait 33 ans
Son frère Antonin, né le 31 avril 1876 à Frouzins, cultivateur, a également fait la guerre : il est passé au 131ème RIT le 18 mars 1915 puis au 124ème RI le 19 août 1916 et rentrera de la guerre vivant.
Pierre PONS
Pierre est né le 25 mars 1995 à Frouzins
Il est cultivateur
Son père s'appelle Paul, il est cultivateur, né à Poucharramet le 18 octobre 1851 ou 1857 et décédé à Frouzins le 18 janvier 1925
Sa mère s'appelle Marie LAOUBA ; elle est née à Fonsorbes le 3 novembre 1860 ; elle demeure à Frouzins en 1880 et meurt le 18 juillet 1929 à Frouzins
Il a les cheveux châtains, les yeux jaune vert et mesure 1m67
Son nez est vexe
Il sait lire et écrire
Il est arrivé au 9ème RI, 6ème compagnie le 19 décembre 1914
Il est passé au 14ème RI le 1er avril 1915
Il est blessé le 14 septembre 1915 au thorax
Il est mort le 29 décembre 1915 à Nantes à l'hôpital complémentaire n°3 des suites de des blessures
Il avait 20 ans
Il est inhumé dans le carré militaire du cimetière de la bouteillerie à Nantes, carré Q, rang 2, tombe 15
MORT POUR LA FRANCE
L'hôpital n°3 de Nantes était installé à l'école libre Ste Françoise d'Amboise (sœurs de Chavagnes), 11 rue Mondésir
Il a ouvert le 15/8/1914 et a fermé le 20/3/1919
Il y avait 202 lits
le filtier
Le filtier est celui ou celle qui fabrique et retord le fil de lin (dans une filterie : le lieu)
Précisions sur l'activité liée au coton
La retorderie, spécialité lilloise, consiste en la production d’un fil solide par l’assemblage de plusieurs fils simples. La résistance de la fibre de lin n’a permis la mécanisation de son traitement que tardivement.
Le fil simple ou « filé » constitue la matière de base, acheté le plus souvent en filature. Il subit différents traitements : retordage de plusieurs filés (souvent 3), teinture, apprêtage (pour rendre le fil lisse et glissant). Il en existe plusieurs grosseurs.
Les filtiers de Lille utilisent au XIXe siècle la méthode du moulin à retordre, mû par la force manuelle.
Lille est la seule commune de l’arrondissement où l’on retord le fil de gros. On compte 400 moulins, 2000 ouvriers en 1800. On y traite le travail des fileuses de l’arrondissement et au-delà. Lille retord aussi le fil tiré du lin de fin ou « fil de mulquinerie », qui provient de l’arrondissement de Douai, et qui est utilisé pour les ouvrages délicats et les dentelles.
Sources :
Le filtier chanson en patois Lille
La situation sociale de l'ouvrier lillois du textile autour de 1840 de Alphonse Marius Gossez