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La religion au XVIIIème siècle

17 Novembre 2013 , Rédigé par srose

L'église et son cimetière au Moyen Age sont au centre du village.

On trouve de temps en temps dans l'enceinte du cimetière des troupeaux qui y paissent; des manifestations peuvent y avoir lieu (marchés, foires ...)

Ce n'est réellement qu'au XVIIème siècle que des murs seront construits autour des cimetières pour délimiter l'espace sacré su profane et que des édits vont interdire toute activité.

 

Eglise Saint Ulrich (67)
dans Naissance du cimetière médiéval de Pierre Dubois

 

A partir de 1760, la présence des cimetières dans les villes est contestée. et en 1776 une décision royale impose l'implantation des cimetières en dehors de l'agglomération et interdit les sépultures dans les églises sauf pour quelques privilégiés.

A lire aussi à ce sujet ICI 

Le catéchisme se généralise à partir de 1670 (pour contrer notamment les idées protestantes). La multiplication des écoles paroissiales où l'on apprend à lire, écrire et compter favorise la christianisation même si bcp de enfants issus des milieux défavorisés ne fréquentent pas ces écoles.

 C'est à cette époque que l'église pose un discours moralisateur et culpabilise la sexualité et tout ce qui touche au corps.

Les paroissiens doivent participer à la vie religieuse imposée par l'Eglise sous peine d'être excommuniés :

  • la messe : ne pas y assister est un pêché mortel; la messe est dite en latin; le curé peut autoriser une seule personne de la famille à y assister (les autres membres s'occupant des bêtes par ex)
  • le carême : 40 j de réflexion , recueillement, privation (absence de viande, d'oeufs, pas de mariage ni de relations conjugales) en souvenir du jeûne de Jésus dans le désert avant son entrée dans la vie publique
  • période de l'Avent qui précède Noël : abstinence lundi, mercredi et vendredi

 

Divers rites sont essentiels dans la vie de nos ancêtres :

  • le baptême : essentiel car sinon l'enfant erre dans les limbes; permet d'effacer le péché originel et l'impureté lié à l'accouchement - Voir aussi cet article ICI et ICI
  • les rites de relevailles : les femmes sont réputées impures après l'accouchement et doivent garder le lit 40j puis se rendre sur le parvis de l'église avec une matrone pour être bénie par le prêtre et pouvoir ensuite entrer dans l'église - Voir aussi pour plus d'explications cet article sur https://schola-sainte-cecile.com/2015/02/02/benediction-des-relevailles/
  • le mariage : les parents au 4ème degré canonique ne peuvent se marier (sauf dispense); les célébrations ne peuvent avoir lieu pdt le carême, la pentecôte, la toussaint, l'avent:; le vendredi est évité ainsi que le  dimanche

 

Gravure des relevailles en Bretagne (O. Perrin, Galerie des mœurs, usages et costumes des Bretons de l’Armorique, Paris, 1808) 
 

Les personnes décédées après avoir refusés les saints sacrements, les suicidés les non catholiques seront enterrées à l'écart du cimetière

La chasse aux sorcières : de 1580 à 1682; chasse aux sorcières 4 à 5 000 personnes mourront sur le bucher

L'époque est très superstitieuse (le mariage le jeudi peut entrainer un marié cocu, les catastrophes naturelles sont des punitions divines, la buche de Noel doit bruler 3 ou 9 j pour assurer de la chance à la maisonnée et les cendres serviront à faire des remèdes, purifier l'eau du puit ...

l'église condamne ces superstitions et réglemente les fêtes et les processions

 

Au XVIII les comportements changent : contrôle des naissance dans les milieux aristocrates et bourgeois puis en milieu urbain

Les enfants illégitimes augmentent (plus d'abandons et plus de conceptions prénuptiales);le nombre de demandes de prières pour le salut de l'âme baissent.

 

 

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Publié depuis Eklablog

11 Novembre 2013 , Rédigé par srose

Les DELEURENCE

 

Ma grand mère paternelle s'appelait Raymonde Claire Jeanne GEORGES. Elle est née le 21 juin 1918 à Lyon (2ème arrondissement). Je suppose que sa famille a fait partie de la population déplacée lors de la 1èguerre mondiale. Sa famille vient en effet d'Estaire, ville martyr en 14/18.

Je n'ai pas réussi jusqu'à maintenant à trouver de renseignements sur ce départ mais je ne perds pas espoir.

Ma grand mère fut lingère et mourut le 21 avril 2002 à Lille.

 

La mère de ma grand mère s'appelait Gabrielle Amélie DELEURENCE, née le 29 juin 1896 à Estaires et décédée le 17 avril 1955 à Houdain.

Personne ne sait en revanche qui fut mon arrière grand père. En effet Gabrielle n'était pas mariée lors de la naissance de Raymonde. Secret de famille longtemps resté caché ...

Un jour cependant un nom est sorti : Achille DELAHAYE. Ce serait lui le papa. Il serait mort à la guerre et n'a donc pas eu le temps de réparer la grossesse par le mariage.

Après beaucoup de recherches, j'ai constaté qu'a priori aucun Achille DELAHAYE n'était mort à la guerre. J'ai bien trouvé des homonymes dans le nord mais lequel est ce si tant est qu'il soit parmi eux.

Le candidat le plus pertinent serait toutefois celui ci : Achille Xavier Joseph DELAHAYE, né le 12 mai 1867 à Lille et résidant à Estaires à compter de 1914, 21 rue Jeanne d'Arc. 20 ans de plus que Gabrielle, l'âge de son père. Peut être la raison de ce secret de famille... (fiche matricule lille - 1887/1903 P.467)

J'ai retrouvé deux autres candidats possibles :

Achille, né en 1874, 4ème régiment de zouave en juillet 1917. Reste à voir où se trouvait ce régiment en juillet 1917. (fiche matricule lille-1894/509 - p.10 volume 2)

Et Achille Gaston, né en 1890 à Avesnes, yeux bleus (ma grand mère avait les yeux bleus), mais parti enOrient en novembre 1917. 35ème régiment d'infanterie le 20 octobre 1917. (fiche matricule avesnes-1910/851 p.518-vol2)

Toutefois des recherches récentes m'ont appris que Gabrielle avait été amoureuse de son patron, homme marié par ailleurs; or, elle était couturière. Elle est partie avec sa soeur Claire et sa machine à couture alors qu'elle était enceinte à Lyon et aurait vécu à Fourvières.  Il semblerait que ce voyage fut organisé par ce fameux Achille Delahaye mais ruien n'est sûr.

Son patron travaillait dans la couture donc; il se trouve justement que mon premier candidat potentiel était découpeur en tissu en 1887. Pourquoi n'aurait il pas monté sa propre entreprise de tissu par la suite? Affaire à suivre ...

Ce que me révèle sa fiche matricule lille - 1887/1903 P.467 : né le 12/5/1867 à Fruge (62), réside en 1887 à Lille 153 rue Solférino, fils de Louis DELAHAYE et de Julie DELBARRE, 1,75m, chatain, degré d'instruction 4 (il avait le brevet de l'école primaire),découpeur en confection, réside à estaires, 21 rue Jeanne d'Arc le 1er août 1914

Gabrielle épousa en 1924 un garçon qu'elle connaissait enfant, César GEORGES, de 6 ans son cadet qui acceptera de légitimer Raymonde et la considéra comme sa fille.

Ils eurent ensemble 4 enfants :

  • Renée
  • Georgette
  • Gilbert
  • Colette

 

Le berceau des DELEURENCE est la ville d'Estaires dans le Nord. Je suis remontée jusque Pierre né en 1664.

  • Pierre, né en 1664 - 4/10/1739 - laboureur et bourgeois d'Estaires
  • Pierre Augustin, 1695-09/11/1741 - laboureur et bourgeois d'Estaires
  • Jean Baptiste, 1724-18/12/1897 - cultivateur
  • Matthieu François, 1754 - cultivateur
  • Louis Joseph, 27/07/1783 - domestique et cultivateur
  • Séraphin Auguste, 11/03/1821 - 01/04/1880 - cultivateur
  • Georges Auguste, 15/05/1866 - 21/10/1922 - tisserand
  • Gabrielle Amélie, 29/06/1896-17/04/1955 (Houdain) - lingère et repasseuse

 

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Le service militaire

10 Novembre 2013 , Rédigé par srose

Jusqu'à la fin du 18 ieme l'armée était principalement une armée de métier entretenue par le roi grâce à l'impôt. Le soldat était donc principalement un professionnel qui touchait une solde, même si le recours à la réquisition pouvait avoir lieu selon les besoins.

En 1798 le général Jourdan instaura le service militaire obligatoire, ce que l'on appela la "conscription" :  "Tout Français est Soldat et se doit à la défense de la Patrie",

  • Inscription et conscription sur les tableaux de recrutement pour les hommes de 20 ans révolus 
  • Service militaire obligatoire de 5 ans pour les hommes de 20 ans révolus à 25 ans.
  • Création des classes, tous les français nés la même année formaient une classe

Les conscrits étaient tirés au sort. Il existait un moyen d'y échapper : l'argent. Les plus nantis pouvaient payer un autre pour prendre leur place, au prix d'une somme rondelette pour l'époque. 

la loi de 1802 instaure le tirage au sort désignant ceux qui partaient sous les drapeaux et le remplacement qui permettaient à ceux d'échapper à la conscription en achetant un homme. Elle permet à ceux qui en ont les moyens d'acheter un remplaçant pour leur fils. Loi favorable "aux riches" mais c'était une occasion inespérée pour d'autres de gagner de l'argent qu'il n'auraient pas pu gagner autrement, dans le contexte économique difficile de l'époque.

Devant la pression populaire, la conscription est supprimée en 1815 mais sera rétablie trois ans plus tard! 

le 10 mars 1818 : Loi Gouvion-Saint Cyr revient donc sur la loi de 1814, en y ajoutant des éléments :

  • Conscription limité par tirage au sort.
  • Durée de 6 ans dans l'infanterie
  • Durée de 8 ans dans les autres armes
  • Durée de suivi (vétérans) : 6 ans en service territorial, le remplacement reste une possibilité d'échapper au service

 La loi Neil du 1er février 1868 ramène la durée du service à 5 ans dans l'armée active et 4 dans l'armée de réserve.

La loi Cissey du 27 juillet 1872 rend obligatoire le service militaire pour tous les hommes. Durée fixée 5 ans d’armée d’active, puis 4 ans en réserve et 11 ans en territoriale. Système de tirage au sort : mauvais numéros : 4 ans de service / bons numéros : 6 mois à un an. Etablissement des registres matricules départementaux. Service volontaire d’un an pour les bacheliers. Nombreuses exemptions : soutiens de famille, ecclésiastiques, enseignants

Le 15 juillet 1889, la  loi Freycinet ou "loi des Trois Ans" stipule que "l'obligation du service est égale pour tous". Durée de service : 3 ans en active, plus 7 ans en réserve et 15 ans en territoriale. Tirage au sort : pouvant ramener le service actif à 1 an. Une grand partie des exemptions sont supprimées (séminariste, enseignants...). Les exemptés peuvent être affectés à des services auxiliaires (construction de voies de chemins de fer, manutention, état-major…). Volontariat d’un an supprimé. Conscription dans les colonies (dites les "quatre vieilles" : Antilles, Guyane, La Réunion et les "quatre communes du Sénégal.

Le 21 mars 1905, l la loi André ou Loi Berteaux impose le service personnel égal et obligatoire. Fin du tirage au sort. Durée fixée : à 2 ans, plus 11 ans en réserve et 15 en territoriale. Seuls des motifs physiologiques (taille, infirmité…) ou de santé permettent une exemption. Un sursis sans dispense peut être accordé à certaines catégories sociales (apprentis, étudiants, agriculteurs pour travaux saisonniers). Compensation financière accordée aux familles dont le soutien est sous les drapeaux.

 Le 7 août 1913, la durée du service est augmentée de 2 à 3 ans pour faire face aux classes allemandes beaucoup plus nombreuses que les françaises. L’armée d’active passe à 880 000 hommes. La loi permet aussi de créer 10 régiments d'infanterie supplémentaires. Durée de service : 3 ans.  85 % des jeunes portent l'uniforme

En 1928, le service revient à 1 ans pour finir finalement à 10 mois dans sa version moderne

  

Recensement militaire  (dossier matricule)

A partir de 1800, le recensement est effectué dans l'année qui suit la 20ème année de l'individu. Pour connaître la classe de votre ancêtre, il suffit d'ajouter 20 ans à l'année de naissance. Ex : un jeune homme né en 1825 appartient à la classe 1845 et est recensé en 1846.

Les célibataires doivent se faire recenser à la mairie du lieu de résidence de leurs parents.
Les hommes mariés ou émancipés se font recenser à la mairie de leur lieu de résidence habituel (domicilié depuis au moins un an).

L'ensemble des documents concernant la conscription est conservé dans la sous-série 1R.

  

Exemptés/réformés

Les conscrits sélectionnés passaient la visite d'aptitude, le "conseil de révision

L'exemption, ou réforme, se basait sur des critères physiques. La taille d'abord : il fallait mesurer plus de 1,54 mètre pour être pris. Suivaient les difformités des membres, fréquentes à cette époque, et encore la faiblesse de constitution et les problèmes de vue, les signes de déficience mentale. L'index droit coupé exemptait le conscrit du service car il était inapte au tir, ce qui incitait à des mutilations volontaires. S'ajoutait l'état de la denture qui devait permettre de déchirer les étuis de papier contenant la poudre à fusil, dosée au coup par coup.

On trouve également d'autre smotifs :

  •  Fils ou petits fils uniques
  • Aîné de veuve, de père aveugle, ou septuagénaire
  • Ainé de deux frères du même tirage
  • Frère mort en service ou réformé
  • Aîné d'orphelins

  

sources

wikipedia

geneawiki

http://www.nithart.com/servmifr.htm

archives départementales de l'Indre et Loire : http://archives.cg37.fr/Chercher/LE_PASSE_MILITAIRE_DE_VOTRE_ANCETRE_DU_CONSULAT_A_1940-ABBH.html

 

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Le recensement

10 Novembre 2013 , Rédigé par srose

Historiquement,

En 1328 se produit le premier recensement à l'échelon national : «L'État des paroisses et des feux » . Il est réalisé pour des raisons essentiellement fiscales. Le résultat montre que la population française est à cette époque de 16 à 17 millions d'habitants, alors que la population italienne est de 8 à 10 millions et la population anglaise de 3 à 3,5 millions.

Avant la Révolution française, très peu de recensements sont organisés sur l’ensemble du territoire.

Depuis 1801 un recensement général de la population est organisé tous les cinq ans, jusqu'en 1946 (sauf quelques-uns supprimés ou retardés en temps de guerre). L'opération étant jugée trop coûteuse et difficile à organiser, les gouvernements successifs ont essayé d'espacer la date du recensement suivant. Les deux derniers recensements généraux ont eu lieu en 1990 et en 1999.

 

Généalogiquement,

ce sont des documents intéressants qui complètent bien les recherches faites par ailleurs mais qui ne se suffsent pas en soi du fait noitammen de l'approximation dans les prénoms et les âges. On trouve rarement les prénoms complets, ceux que l'on a l'habitude de lire dans l'état civil, et ceux-ci diffèrent souvent d'un relevés à l'autre.

 

sources :

wikipedia

http://blog.geneanet.org/index.php/post/2013/01/Debuter-en-genealogie-%3A-les-recensements.html

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Le voiturier

10 Novembre 2013 , Rédigé par srose

Ou charretier

Transporteur de marchandises au moyen de chevaux et de charettes

 

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Antoine François Legros - SOSA 192

10 Novembre 2013 , Rédigé par srose

Antoine, plus communément appelé François, est né le 12 octobre 1763 à Licques.

Il épousera en première noce le 12 juillet 1791  Marie Françoise ROZE, née en 1769 à Licques.

il épousera ensuite Augustine DELATTRE le 27 octobre 1803, elle même  née le 23 janvier 1785 à Boulogne sur mer. Il a 40 ans, elle en a 18.

Il ne sait ni écrire ni signer.

 

Il mourra le 16 décembre 1836 à Licques.

 

En dépouillant les actes d'état civil, j'ai noté les enfants suivants :

  • Marie Madeleine, née le 12 mai 1806; à cette époque, François est chartier (p.464)
  • Louis Joseph, né le 3 avril 1809
  • Louis François, né le 4 décembre 1812 à 7h du soir; François a 50 ans et est toujours chartier
  • Joséphine Adélaïde, née le 12 janvier 1815
  • François Norbert, né le 23 juin 1816; François a 56 ans et est voiturier
  • Louis Marie, né le 20 septembre 1817
  • Pierre Louis Siméon, né le 5 janvier 1820 à6h du matin; François a 58 ans est tj voiturier
  • André Victor, né le 21 mars 1823 ; François est ménager
  • Jean Louis, né le 14 juillet 1824; François est à nouveau voiturier

 

Le recensement de Licques en 1831 indique que François est voiturier à 72 ans.

sa femme Augustine a 46 ans.

il y a autour d'eux :

  • Joseph, 22 ans
  • Louis, 19 ans
  • François, 14 ans; je suppose qu'il s'agit de Norbert
  • Louis Marie, 12 ans
  • Pierre, 9 ans
  • Victor, 8 ans
  • Jean Louis 6 ans

 

Je ne retrouve pas Joséphine Adélaïde.

 

Le recensement  de 1836 montre une famille presque au complet :

  • François, 77 ans
  • Augustine, 51 ans
  • Louis, domestique, 23 ans
  • Marie Barbe, 24 ans (dont je n'ai pas trouvé trace dans les registres d'état civil)
  • Madelaine, 29 ans
  • Norbert, 19 ans
  • Louis Marie, 17 ans
  • Pierre, 15 ans
  • Louis, 11 ans
  • Victor, 13 ans

Joseph a dû partir fonder une famille

 

le recensement de 1841 montre que François est mort.

Restent autour de Augustine, veuve Legros, 55 ans :

  • Louis, domestique, 28 ans
  • François,29 ans
  • Louis Marie, 24 ans
  • Siméon (?) 21 ans
  • Louis, domestique, 19 ans,
  • Victor, assistant tailleur, 18 ans

 

en 1846, Madelaine revient; elle a 43 ans.

sont là :

  • Louis, 33 ans
  • François, 30 ans
  • Louis Marie, 29 ans
  • Pierre 29 ans
  • Louis, 24 ans

 

en 1851, Augustine a 68 ans; elle est ménagère

Autour d'elle, :

  • François, journalier, 38 ans
  • Louis Marie, ouvrier maçon, 34 ans
  • Siméon (?), journalier, 29 ans
  • Victor, tailleur d'habits ,  ans
  • Louis,journalier, 26 ans

 

en 1856, le recensement note la présence de :

  • Augustine, 71 ans, ménagère
  • Madeleine, 50 ans
  • François, 38 ans
  • Louis Marie, 36 ans
  • Pierre, 37 ans
  • Jean Louis, 28 ans (dans 2 ans, il se mariera avec Louise Adeline BARBIER)

 

En 1861, le foyer est restreint :

  • Augustine, sans profession, 76 ans
  • Madelaine, 61 ans
  • François, journalier, 42 ans
  • Louis Marie, maçon, 41 ans

 

En 1866, Augustine est toujours là; elle a 81 ans et est sans profession

  • Il y a encore Madelaine, journalière, 60 ans
  • Pierre journalier, 44 ans

 

Manifestement tout au long des recensements, ils ont vécu rue du Roquet

 

en 1872, je ne retouve plus personne

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Licques, berceau des Legros

5 Novembre 2013 , Rédigé par srose

L'histoire de Licques est marquée par celle des seigneurs de Licques, puissante maison qui possédait un château dont seules subsistent les ruines du donjon. La branche directe de cette famille s'arrête au XVIII ème siècle.

L'abbaye de Licques, fondée au XII ème siècle, fut aux mains des prémontrés jusqu'à la Révolution.

Licques est historiquement la capitale de la volaille au nord de Paris, ce produit faisant la renommée du bourg depuis plusieurs siècles.

 

 

plan Licques.jpg

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Ecriture des mois sur les actes d'état civil

3 Novembre 2013 , Rédigé par srose

7bre = septembre

8bre = octobre

9bre = novembre

10bre ou xbre = décembre

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Le manouvrier

3 Novembre 2013 , Rédigé par srose

Les manouvriers, manœuvres, brassiers ou journaliers sont des paysans qui travaillent de leurs mains, pour le compte d'autrui,avec des outils rudimentaires en bois, parfois relevés de fer (bêche, fourche, faucille, rarement une faux). Ils se distinguent surtout par le fait qu’ils ne possèdent pas de bêtes de labour, de trait, de somme, ou même de bât et n’ont jamais de cheval.

Dans le sud de la France, on parle de brassier et dans le nord de manouvrier.

 

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Jean Louis Legros - SOSA 96

3 Novembre 2013 , Rédigé par srose

 

Mon arrière arrière arrière grand père est né le 14 juillet 1824 à Licques (62).

Il épouse le 4 mai 1858 à Fiennes Louise Adeline BARBIER (née le 23 juillet 1830). Elle a 28 ans et lui 34.

Il est manouvrier.

J'ai trouvé trace de 4 enfants dont deux nés hors mariage :

  • Alfred Joseph né le 11 juin 1854 à Fiennes (je ne retrouve pas de fiche matricule sous le nom de Barbier ou de Legros 20 ans plus tard mais je ne trouve pas non plus d'actes de décès sur Fiennes après recherche jusqu'en 1903))
  • Romuald Ludovic né le 8 février 1857 à Fiennes
  • Louise Adeline née le 23 ou 29 juillet 1859 à Fiennes
  • Marie née vers 1864 mais je ne trouve pas trace de son acte de naissance

Les deux premiers ont été déclarés sous le nom de BARBIER à l'état civil et légitimé par le mariage.

Il est à noter que Louise s'est mariée le 21 mars 1919 à Savasse dans la Drôme (26) avec Joseph Louis Etienne SILVESTRE (né le 24 mars 1853 à Savasse et mort le 19 janvier 1925 à Savasse), propriétaire cultivateur.

 

Au recensement de Fiennes en 1856, je trouve Adeline vivant avec ses parents et ses deux enfants :

  • Alfred Barbier (2 ans)
  • Joseph Barbier (5 mois) : qu'est devenu cet enfant ? ou alors c'est Ernest dont le nom n'apparaît qu'en 1866 alors qu'il a 10 ans.

  

En 1861, le recensement de Fiennes nous indique un foyer composé de :

  • Louis Legros, manouvrier, 35 ans
  • Adeline Barbier, 32 ans
  • Alfred, leur fils, 7 ans
  • Ludovic, leur fils, 4 ans
  • Adeline, leur fille, un an et demi

Joseph n'est plus là, certainement mort entre 1856 et 1861 ou alors il s'agit d'Ernest. On voit que Romuald est appelé communément Ludovic.

 

En 1866, la composition change :

  • Louis, manouvrier, 40 ans
  • Adeline, 35 ans
  • Ludovic, 9 ans
  • Ernest, 10 ans que je ne trouve nulle part sur Fiennes ; peut être est il né sur une autre commune; le seul Ernest que j'ai trouvé est Ambroise François Ernest né 14 décembre 1855 à Fiennes de Constantine Célina BARBIER légitimé par mariage avec Louis Henry CAUXen 1869. Ernest est né cher Jean Jacques BARBIER qui semble être le père de Adeline, celle ci étant donc peut être la soeur de Constantine.
  • Adeline, 8 ans
  • Marie, 2 ans

Alfred n'est plus là mais on a Ernest Legros : qui est il? Est ce Joseph, 5 mois au recensement de 1856?

 

En 1872, je n'ai pas trace de la famille sur Fiennes.

 

Entre 1876 et 1881, pas de trace non plus sur Landrethun le nord alors que sur l'acte de mariage de Romuald, il est indiqué qu'ils y sont en 1878.

 

Sources : état civil Fiennes

page 1420 pour Louise

page 1400 pour Romuald

page 1374 pour Alfred

page 1387 pour Ernest

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