François Vidal SICRES
François est né le 1er janvier 1886 à Frouzins
Il est cultivateur
Son père Bernard est né le 17 mars 1861 à Frouzins, y est mort le 13 septembre 1927 et était coiffeur
Sa mère s'appelait Alexandrine BOURRIANNE, née à Muret le 2 novembre 1864
Il avait les cheveux châtains, les yeux bleus, mesurait 1m69 et savait lire, écrire et compter
Il était atteint d'une semi ankylose du coude gauche
Il fut rappelé le 3 août 1914 et passa au 97ème RI le 19 mai 1915
Il est mort sur le champ de bataille de Neuville St Waast dans le Pas de Calais le 31 janvier 1916
Il avait 30 ans
Il est inhumé dans le cimetière de la Motte Partie B
Léon BERGOUGNAN
Léon est né le 4 septembre 1883 à Frouzins
Il était garçon de café
il avait les cheveux châtains, les yeux gris, les oreilles grandes et écartées et mesurait 1m65
Il savait lire et écrire
Son père Antoine, propriétaire cultivateur, né le 20 juin 1849 à Frouzins et décédé le 5 mai 1926 à Frouzins était l'oncle de Bertrand BERGOUGNAN, mort à la guerre lui aussi
Sa mère se prénommait Marie Jeanne SISTAC
Léon a été condamné le 15 octobre 1913 par le Tribunal correctionnel de Toulouse à 50 francs d'amende pour outrage envers des agents de police et port d'arme prohibé
Il est incorporé au 1er régiment de zouave le 30 novembre 1913 et embarque à Marseille le 2 décembre 1913
Il combat en Algérie du 2 décembre 1913 au 1er août 1914
Il meurt de ses blessures le 12 mars 1915 à l'hôpital n°52 à Vaulx les Mines dans le Pas de Calais
il avait 22 ans
Son frère Antonin Raymond, né le 2 mai 1875 à Frouzins, cultivateur participera également à la guerre : soldat de 1ère classe en 1899, est rappelé le 3 août 1914, sursis d'arrivée de 20 jours pour maladie, 283è RI, 322 è RTI le 2 mars 1916, au 92è RTI le 24 août 1917, 45è RTI le 4 octobre 1917. Il mourra le 22 juillet 1952 à Frouzins.
Sa nièce Elise Sylvie VIDAL (22/11/1903 frouzins-10/10/1992 muret) a épousé le 18 avril 1925 Paul BEAURE, cultivateur, né le 19/6/1898 à Cugnaux. Il fera la guerre 14/18 également; il est incorporé au 6è régiment d'infanterie coloniale le 19 décembre 1917 puis au 24ème RI coloniale le 12 août 1918; il sera renvoyé dans ses foyers le 5 juin 1920 ; avant cela, il passera au 25ème RI le 15 mars 1919, 163ème RI le 29 août 1919, 1er RI coloniale du Maroc le 24 décembre 1919, 172ème RI le 9 avril 1920; terrassier en 1939; il a eu la croix de guerre 1 étoile de bronze et a été cité du fait de son sang froid admirable, toujours volontaire pour des missions périlleuses, le 23 octobre 1918 s'est lancé à l'assaut d'une mitrailleuse ennemie et a réussi à s'en emparer et a fait 9 prisonniers.
Une autre nièce, Marthe Antonine VIDAL, chemisière (01/09/1901 frouzins - 29/5/1992 baziège) a épousé le 11 février 1924 Paul CAMBES, cultivateur né le 1er mars 1896 à Montesquieu Lauragais. Paul fera la guerre aussi et sera incorporé au 122ème RI le 12 avril 1915 pui au 78ème RI le 23 avril 1916; sera caporal le 10 avril 1918; a reçu la croix de guerre étoile de bronze et a été cité le 3 août 1917 : "excellent grenadier dont les chefs n'ont toujours eu qu'à se louer; s'est particulièrement distingué le 28 aout 1917 au cours d'une incursion dans les tranchées ennemies où il a fait preuve de bcp d'allant et de courage". Est nommé chef de quart à l'office national industriel de l'azote l 11 juillet 1934 et le 1er janvier 1939.
Son beau frère, Jean Marie GOUAZE, né le 3 février 1888 à Pouy de Rouge, il avait un naevus sur la joue gauche et mesurait 1m55, 18ème escadron du train des équipages en 1911, blessé le 8 décembre 1914 à la côte 200 par balle, fracture de l'avant bras droit, renvoyé dans ses foyer le 4 juillet 1915 suite à sa blessure, médaille interralliée, dite de la victoire, facteur en 1919. Ils ont eu un enfant mort né le 26 octobre 1919 à Frouzins.
Son beau frère Pierre Marius VIDAL, mari de sa sœur Jeanne Marie (18/5/1877 frouzins-6/2/1965 frouzins) participera également à la guerre. Né le 8 juillet 1873 à Frouzins, maréchal ferrant, sera intégré au 121 ème RI en qualité d'aide maréchal ferrant en 1900 et au 11è RI de Montauban le 1er juillet 1917. Il rentrera de la guerre vivant.
MAJ 10/2018
Bertrand Charles Julien BERGOUGNAN
Bertrand est né le 21 février 1891 à Frouzins
Il était boulanger
Ses parents se prénommaient Jean François, né le 25 août 1951 à Frouzins , décédé le 30 janvier 1927 à Frouzins, boulanger et cultivateur et Françoise BIASSOU, née le 18 mars 1857 à Frouzins et décédée le 1er juin 1922 à Frouzins
Ses cheveux étaient blonds cendrés, ses yeux bleus clairs et il mesurait 1m71
Il savait lire, écrire et compter
Il a été incorporé le 1er octobre 1912 au 80ème RI
Il fut réformé temporairement pour périastite chronique du fémur le 12 novembre 1913 puis il est reconnu apte au service auxiliaire.
Il passe dans la réserve de l'armée le 1er octobre 1914
Il est évacué pour maladie le 20 octobre 1915
Il a la rougeole le 27 février 1915 à Lézignan
il est atteint de la fièvre typhoïde le 20 octobre 1915
Il est incorporé au 147ème RI le 4 mai 1916.
il est tué à l'ennemi le 8 août 1916 à Estrées dans la Somme
Il avait 25 ans
Ses cousins, Léon, Dominique et Guillaume BERGOUGNAN mourront eux aussi à la guerre
Un autre cousin, Jean marie BERGOUGNAN, propriétaire né le 11 septembre 1874 à Muret partira aussi à la guerre 14/18 mais en reviendra vivant: 9ème régiment d chasseur en 1895 et en 1914; il mourra le 1er octobre 1945.
Son beau frère, Charles FABRE, marié le 19 novembre 1918 à Françoise Marie Raymonde, chemisière (6/4/1886 frouzins-1/1/1966 frouzins) a fait la guerre 14/18 également; il est né à Issendolus dans le 46 le 7 février 1891; cultivateur; 23è RA le 22 août 1916, 60è RA le 4 janvier 1917, 218è RA le 29 décembre 1917; mis en congé illimité le 13 juillet 1919 car un frère disparu et aîné de 3 frères sous les drapeaux; brigadier le 10 juillet 1918; reviendra vivant à Frouzins
MAJ 10/2018
Auguste OLIERES
Auguste est né le 20 novembre 1876 à Frouzins
Il était cultivateur
il avait les yeux châtains, les cheveux bruns, et mesurait 1m64
Il sait lire, écrire et compter
Il a épousé Françoise DELHOM (née le 21 janvier 1976 à Bérat) le 21 février 1903 et ont eu Marie Charlotte Victorine le 21 juillet 1904 à Frouzins. Elle épousera Guillaume BERDEIL en 1922 et mourra le 22 octobre 1982 à Frouzins
Les parents d'Auguste s'appelaient Guillaume, propriétaire cultivateur, décédé le 6 août 1890 à Frouzins et Marie MONTEGUT, née vers 1848 à Peyssiès et décédée le 4 janvier 1911 à Frouzins
Incorporé au 126ème RI le 13 novembre 1897; rappelé le 3 aloût 1914 dans le 133ème RI puis dans le 500ème RI le 1er juin 1918
Il est mort le 19 octobre 1919 à Frouzins. Il avait 43 ans
Il n'est pas mentionné qu'il est mort pour la France ; il ne figure pas non plus sur la liste des morts et disparus de la guerre établie le 1er avril 1920 ni sur le Livre d'or de Frouzins. Mais il est mentionné sur le monument aux morts. Il est donc fort probable qu'il soit mort, certes après la guerre, mais malgré tout de ses blessures de guerre
Citation : "bon soldat dévoué et discipliné au front depuis octobre 1914; a occupé pendant 3 ans les tranchées de 1ère ligne; a pris part aux combats d'Ammertzwiller le 27 janvier 1915, de Couvrage en Alsace le 19 juillet 1916. Les 14/15 juillet 1918 en Champagne a fait la liaison entre els sections traversant plusieurs fois les tirs de barrages ennemi. Croix de guerre".
Son futur gendre, Guillaume BERDEIL a fait la guerre lui aussi. Incorporé au 78ème RI le 18 décembre 1914, puis au 106 ème bataillon de chasseurs à pied le 12 août 1915, disparu le 17 juin 1916, prisonnier interné au camp de ?, rapatrié le 20 décembre 1918; Il sera affecté à la poudrerie de toulouse le 11/9/1939
Pierre VIDAL
Pierre est né le 27 mars 1883 à Cugnaux
Il était cultivateur en 1903 et négociant en vin
Il avait les yeux bleus, les cheveux châtains et mesurait 1m67; il avait une fossette au menton
Il savait lire, écrire et compter
Ses parents se prénommaient Antoine, né vers 1856, propriétaire à Cugnaux et Dominiquette Fénasse, ménagère, née vers 1863
Il s'est marié à Frouzins avec Anna Clamens (13/10/1884 frouzins-1934); ils ont eu Antoine le 3 février 1911 : ce dernier sera vétérinaire, épousera Suzanne Lavit, institutrice et mourra le 26 juin 1995 à Civray (86)
Il faisait partie du 96me RI
Il est parti au front le 27 avril 1914 et est mort le 30 juillet 1915 à Minaucourt, lieu dit Beauséjour dans la Marne, tué à l'ennemi.
Il avait 32 ans
MORT POUR LA FRANCE
Paul Denis PONS
Paul est né le 14 décembre 1892 à Frouzins
Il était cultivateur
Il savait lire, écrire et compter
Ses parents étaient François, cultivateur né le 14 décembre 1870 à Eaunes, décédé le 29 avril 1959 et Eugénie NATOL, née le 3 octobre 1873 à frouzins
Il était soldat au 15ème RI, 9ème compagnie
Il est décédé le 15 décembre 1914, tué à l'ennemi en Belgique à Wijtschate - Ypres - Province de Flandre occidentale
Il avait 22 ans
MORT POUR LA FRANCE
Son frère Auguste, né le 15 mai 1896, cultivateur puis roulier en 1929, a contracté un engagement volontaire de 4 ans le 14 janvier 1915; il est nommé brigadier en 1917 et maréchal des logis le 24 avril 1918; croix de guerre étoile de bronze; 267è RA; domicilié à St Simon en 1927. Il sera rappelé le 3 septembre 1939.
Sa tante Marguerite PONS (27/11/1871 eaunes - 1/6/1904 frouzins) s'est mariée avec François Labat GASTON, frère de Paul Labat GASTON mort à la guerre. François a été condamné le 18/7/1907 par le tribunal correctionnel de toulouse à un mois de prison pour coups et blessures volontaires et réciproques ; 133ème RI T en 14, 19ème régiment des dragons le 10/2/1918; réside à Nice en janvier 1919 et à Bazu en février 1919
je n'ai pas encore leur registre matricule
Son oncle Jean PONS né le 13 août 1880 à Muret a fait la guerre aussi. il est cultivateur à Frouzins et a épousé le 9 janvier 1906 à Frouzins Claire COMMINGE née à Seysses le 13/9/1880; 10ème régiment de dragon en 1904, cavalier 1ère classe; passe au 23ème RA en 1917.
Les Frouzinois morts à la guerre 14/18
J'ai relevé sur le monument aux morts de Frouzins 20 noms de frouzinois morts pendant la guerre 14/18.
J'ai voulu en savoir plus sur leur vie, leur mort et j'ai donc entamé des recherches sur chacun d'eux. Je n'ai pas terminé mais je vous livre l'état de mes recherches
Le plafonneur
Le plâtrier
Ce sont ceux qui "dérobent aux yeux la saillie brute des poutres et les joints intérieurs des planchers". (d'après le dictionnaire historique des arts, métiers et professions exercés dans Paris depuis le XIIIème siècle d'Alfred Franklin)
Le corroyeur
Artisan qui donne aux cuirs, en sortant des mains du tanneur, des façons qui, les rendant plus souples et plus lisses, les disposent aux ouvrages du sellier, du ceinturier, du bourrelier et autres artisans